À André Falconet, le 6 juillet 1660, note 7.
Note [7]

« Resserrée » veut dire incarcérée.

La Constantin est le titre d’un récit romancé signé Auguste Arnould, imprimé à la suite de Jeanne de Naples par Alexandre Dumas dans Les Crimes célèbres (Paris, Passard, 1854, in‑8o, tome 2, pages 63‑309). Le chirurgien complice de Marie Leroux, femme Constantin, matrone jurée, y porte le nom de Claude Perregaud ; leur sombre officine se situait au coin de la rue de la Tixeranderie et de la rue des Deux-Portes (pages 294‑295) :

« Cette habitation, d’un aspect sale, pauvre et délabré, était pourtant fréquentée par de riches personnages : de brillants équipages stationnaient souvent aux alentours. Souvent aussi, pendant la nuit, de grandes dames s’y glissaient furtivement sous des noms supposés et y restaient quelques jours, au bout desquels les secrets meurtriers de la science infâme exercée par la Constantin et Claude Perregaud leur rendaient l’apparence de l’honneur et leur refaisaient une réputation de vertu. Au premier et au second étage étaient une douzaine de chambres où s’accomplissaient des mystères abominables. La pièce qui servait de salon d’attente et de réception était meublée d’une façon bizarre, et encombrée d’objets d’une forme étrange et inconnue. C’était à la fois le cabinet de travail d’un chirurgien, le laboratoire d’un apothicaire et d’un alchimiste, et le repère d’un sorcier. »

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Correspondance complète de Guy Patin et autres écrits, édités par Loïc Capron. – Paris : Bibliothèque interuniversitaire de santé, 2018. – À André Falconet, le 6 juillet 1660, note 7.

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(Consulté le 17/04/2024)

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