À André Falconet, le 10 juillet 1664, note 7.
Note [7]

« Un légat est un honnête homme, envoyé à l’étranger en vue d’y mentir pour servir l’intérêt public de son État » ; Gaspari Scioppii Ecclesiasticus auctoritati Serenissimi D. Iacobi Magnæ Britanniæ Regis oppositus… [L’Ecclésiastique de Gasparus Scioppius {a} opposé à l’autorité du sérénissime Jacques, roi de Grande-Bretagne…] (Hartberg, 1611, in‑8o, chapitre iv, page 13) :

Legatus est Vir bonus, peregre missus ad mentiendum Reipub causa.

D. Iohanni Christophoro Fleckamero in amicitiæ perpetuæ pignus hæc posuit Henricus Wotonius, Serenissimi Angliæ, Scotiæ, Franciæ et Hiberniæ Regis Orator primus ad Venetos Augustæ Vindelicorum xvi. Augusti Mensis Anno Christiano mdciv.

[Un légat est un honnête homme, envoyé à l’étranger en vue d’y mentir pour la bonne cause de sa république. {b}

Sir Henry Wotton, premier envoyé du sérénissime roi d’Angleterre, d’Écosse, de France et d’Irlande, {c} en chemin pour Venise, a établi cette définition à Augsbourg le 16 août 1604, en témoignage de son éternelle amitié pour M. Johann Christopher Fleckamer].


  1. Caspar Schoppe, v. note [14], lettre 79

  2. Passée en proverbe, cette définition malveillante a été la source d’une riche querelle entre Henry Wotton (1568-1639) et Scioppius.

  3. Jacques ier Stuart.

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Correspondance complète de Guy Patin et autres écrits, édités par Loïc Capron. – Paris : Bibliothèque interuniversitaire de santé, 2018. – À André Falconet, le 10 juillet 1664, note 7.

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(Consulté le 16/04/2024)

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