À Johannes Antonides Vander Linden, le 30 mai 1659, note 7.
Note [7]

« car si elle [la Sainte Écriture] n’existait pas, on découvrirait que le monde est bien plus ancien qu’on ne le pense communément » : référence à un propos privé de Galilée (v. note [19], lettre 226), mais sans source identifiée, et dans le ton du scepticisme (« libertinage érudit ») que Guy Patin se plaisait à cultiver en compagnie de Guillaume de Lamoignon.

Le témoignage de Thomas d’Aquin (v. note [24], lettre 345) est son traité de Æternitate mundi [sur l’Éternité du monde], écrit vers 1270, qui débute sur ce constat :

De aeternitate mundi Supposito, secundum fidem Catholicam, quod mundus durationis initium habuit, dubitatio mota est, utrum potuerit semper fuisse.

[Pour l’éternité supposée du monde, on a mis en doute le fait que, selon la foi catholique, il ait eu un commencement, en se demandant s’il n’a pas pu exister de tout temps].

V. note [48] du Borboniana 1 manuscrit (et ses liens) pour divers points de vue sur l’âge du monde.

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Correspondance complète de Guy Patin et autres écrits, édités par Loïc Capron. – Paris : Bibliothèque interuniversitaire de santé, 2018. – À Johannes Antonides Vander Linden, le 30 mai 1659, note 7.

Adresse permanente : https://www.biusante.parisdescartes.fr/patin/?do=pg&let=1157&cln=7

(Consulté le 19/04/2024)

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