Autres écrits : Commentaires de la Faculté rédigés par le doyen Guy Patin (1650-1652) : 2B. Novembre 1651-novembre 1652, Décrets et assemblées de la Faculté de médecine, note 7.
Note [7]

Ces 14 docteurs régents étaient antistibiaux patentés : aucun d’eux ne signa le manifeste stibial du 26 mars 1652 (Le Sentiment des docteurs régents en médecine de la Faculté de Paris touchant l’antimoine, v. note [3], lettre 333) ; c’était bel et bien faire avorter dans l’œuf le projet de réviser le Codex pour en chasser le vin émétique.

Quand elle était confrontée à des questions potentiellement litigieuses, la Faculté avait coutume d’en débattre à trois reprises avant d’arrêter sa décision ; cette règle ne figurait dans les statuts que pour l’organisation d’un second examen du baccalauréat (session de rattrapage) en octobre (v. infra note [49]). Toutefois, pour la révision du Codex, elle ne se réunit que deux fois (et toujours en l’absence forcée de Jean Chartier, le plus vindicatif des défenseurs de l’antimoine).

Imprimer cette note
Citer cette note
x
Correspondance complète de Guy Patin et autres écrits, édités par Loïc Capron. – Paris : Bibliothèque interuniversitaire de santé, 2018. – Autres écrits : Commentaires de la Faculté rédigés par le doyen Guy Patin (1650-1652) : 2B. Novembre 1651-novembre 1652, Décrets et assemblées de la Faculté de médecine, note 7.

Adresse permanente : https://www.biusante.parisdescartes.fr/patin/?do=pg&let=8187&cln=7

(Consulté le 20/04/2024)

Licence Creative Commons