Autres écrits : Le manuscrit 2007 de la Bibliothèque interuniversitaire de santé (recueil Peÿrilhe), note 75.
Note [75]

V. notes :

  • [3], lettre latine 28, pour la transcription de ce contrat, conclu entre Guy Patin et Pierre Rigaud (v. note [15], lettre 155), qui n’a abouti à la publication d’aucun ouvrage (ce que Pierre Suë semblait ignorer) ;

  • [14], lettre 150, pour les « Traités de Caspar Hoffman [sic] sur la Chaleur [innée] et les esprits, sur les Humeurs et sur les parties similaires solides [du corps humain, v. note [7], lettre 270] » que Patin a si souvent mentionnés dans sa Correspondance.

V. note [4], lettre latine 11, pour les Vindiciæ anatomicæ Revendications anatomiques] (Copenhague, 1648) de Thomas Bartholin contre Caspar Hofmann, qui avait rudement attaqué les travaux de Caspar Bartholin, père de Thomas. Je n’y ai pas retrouvé le propos exact que Pierre Suë lui prêtait. Le passage qui m’a paru s’en approcher le plus se lit aux pages 6‑7 de son livre (bien qu’il soit écrit dans le latin tortueux qui était ordinaire à Bartholin) :

Laudari enim meretur et ob insignem eruditionem, qua plerisque suis palmam præripuit, æstimari : Sed pro beneficiis nobis rependi largissima manu contumelias, id demum non ab eruditione traxit, sed mordaci genio, quem nunquam potuit edomare. Scilicet quemadmodum maximo superbit ingenio, ita maximam miscuit dementiam in amicissimos debacchantem, qualem Sennertum ubique gloriatur. Nulli tamen magis injurius. Cane pejus et angue falsum hoc amicitiæ nomen odit quicunque vel mica sinceri pectoris calet. Præter infelicem istum acerbi genij Disque iratis nati ductum, aliunde odium in Bartholinum crevit, si quidem non fallit augurium.

[Il {a} mériterait bien d’être loué et estimé pour sa remarquable érudition, qui a valu quantité d’honneurs à ses ouvrages ; mais en récompense, il a répandu sur nous de très libérales brassées d’injures, sans y être seulement entraîné par la science, mais par ce plaisir de mordre, dont il n’a jamais pu se départir. Parce qu’il s’enorgueillit d’un très grand génie, il a été jusqu’à tirer gloire d’avoir mêlé une immense déraison à ses emportements contre ses meilleurs amis, comme fut Sennert. Sans égal pour son injustice, pire qu’un chien et qu’un serpent, il tient pour faux ce nom d’amitié et déteste quiconque y nourrit la moindre miette de sincérité. En suivant, à la grande fureur des dieux, cette déplorable inclination d’un esprit acerbe, il a d’ailleurs fortifié sa haine à l’encontre de Bartholin, si l’augure ne me trompe].


  1. Caspar Hofmann.

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Correspondance complète de Guy Patin et autres écrits, édités par Loïc Capron. – Paris : Bibliothèque interuniversitaire de santé, 2018. – Autres écrits : Le manuscrit 2007 de la Bibliothèque interuniversitaire de santé (recueil Peÿrilhe), note 75.

Adresse permanente : https://www.biusante.parisdescartes.fr/patin/?do=pg&let=8128&cln=75

(Consulté le 29/03/2024)

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