À Claude II Belin, le 13 janvier 1639, note 8.
Note [8]

Très éloquente harangue funèbre qui fut prononcée par le P. Léon, carme, à l’enterrement du Père Joseph Capucin, fort entendu et employé aux affaires d’État, auprès du cardinal de Richelieu (Paris, Bessin, 1639, in‑4o).

L’auteur anonyme du Véritable Père Joseph… (v. supra note [5], seconde notule {a}) a proprement éreinté la harangue du P. Léon : {a}

« Il n’y eut jamais une si méchante pièce, il n’y a que le texte de bon, Sacramentum Regis abscondere bonum est. {b} Qui en ferait une semblable aujourd’hui serait sifflé. On l’a pourtant imprimée dans les œuvres de ce religieux. Ses amis disent qu’il la fit exprès très mauvaise, ne sachant que dire de ce moine. Le Père Condren, général de l’Oratoire, refusa tout net de louer en public un homme que toute la France détestait. Ce trait est digne d’un Père de l’Oratoire. »


  1. Tome second, pages 302‑303, note (b).

  2. « Il est bon de tenir caché le secret d’un roi » (Tobie ou Tobit, 12:7).

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Correspondance complète de Guy Patin et autres écrits, édités par Loïc Capron. – Paris : Bibliothèque interuniversitaire de santé, 2018. – À Claude II Belin, le 13 janvier 1639, note 8.

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(Consulté le 29/03/2024)

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