À Claude II Belin, le 4 septembre 1641, note 8.
Note [8]

« Ainsi ce vaurien corrompu, fort habile en l’art de tuer les hommes, a-t-il vomi son âme corrompue. »

Guy de La Brosse (v. supra note [3]) avait publié une somme thérapeutique intitulée De la nature, vertu et utilité des plantes. Divisé en cinq livres (Paris, Robert Baragnes, 1628, in‑8o), où il entreprenait de réconcilier les deux pharmacopées, végétale et minérale ; il entendait réhabiliter la chimie en la débarbouillant des cabales alchimiques, et des sciences mystiques et magiques. Cela apparaît dans :

  • le frontispice, avec la devise « La vérité et non l’autorité », ornée des portraits d’Hippocrate, « des effets aux causes », Dioscoride, « de l’expérience à la connaissance », Paracelse, « Chaque chose a son ciel et ses astres », et Théophraste, « En vain la médecine sans les plantes » ;

  • et le titre du livre iii (19 chapitres), « Est un traité général de la chimie, contenant son ordre et ses parties, montrant qu’elle est science, qu’elle a des principes et maximes comme les autres science ; et que mettant la main à l’œuvre, elle est un art très exccellent, enseignant le moyen de connaître les qualités, facultés et vertus des plantes ».

V. note [3], lettre 90, pour la façon dont Guy Patin a abusé de ce livre pour déjouer iniquement l’attaque de Théophraste Renaudot après la parution des Opera de Daniel Sennert (Paris, 1641), avec leur épître dédicatoire qui le traitait de nebulo et blatero [vaurien et babillard].

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Correspondance complète de Guy Patin et autres écrits, édités par Loïc Capron. – Paris : Bibliothèque interuniversitaire de santé, 2018. – À Claude II Belin, le 4 septembre 1641, note 8.

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(Consulté le 20/04/2024)

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