À Charles Spon, le 12 septembre 1645, note 8.
Note [8]

Au chapitre xxv (page 540) des Observationes ad ius Atticum et Romanum (Leyde, 1645, v. note [3], lettre 123), à propos de la rétribution (merces), Saumaise dit des médecins :

Quod solent vulgo in aliqua civitate accipere pro una ægri επισκοπη, hoc ab omnibus quasi ex compacto qui eos vocant solet etiam dari. Si negaretur, posset tantum petere in iudicio. […] Mercenarius medicus, ut olim omnes fuere, et nunc sunt, non pro sanato ægro vel occiso vicem beneficii expectat, sed mercedem operæ et curæ expetit.

[Dans une ville de quelque importance ils ont coutume de recevoir pour chaque visite au chevet d’un malade une somme que tous ceux qui les y appellent ont la même coutume de leur remettre, comme par contrat. Si on le lui refusait, il pourrait réclamer son dû en justice (…) Le médecin mercenaire, comme tous ont été, et sont encore, n’attend pas la rétribution d’une faveur pour le malade qu’il a guéri ou tué, mais réclame le prix de son travail et de sa diligence].

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Correspondance complète de Guy Patin et autres écrits, édités par Loïc Capron. – Paris : Bibliothèque interuniversitaire de santé, 2018. – À Charles Spon, le 12 septembre 1645, note 8.

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(Consulté le 29/03/2024)

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