À André Falconet, le 18 mars 1650, note 8.
Note [8]

« qui paieront de leur peau ce qu’ils ne pourront de leur bourse » : Solvere aut in ære aut in cute est un proverbe de l’antiquité romaine.

Journal de la Fronde (volume i, fos 182 vo et 183 ro, 11 mars 1650) :

« On parle fort d’établir une Chambre de justice pour faire le procès aux partisans et on assure que M. de Châteauneuf y est fort porté. Quelques-uns même veulent que ce soit une chose résolue. Celui-ci s’est fait apporter toutes les augmentations que M. le Chancelier {a} a faites sur les droits du sceau, lesquels il veut supprimer. »


  1. Séguier.

Les chambres de justice étaient des « commissions extraordinaires établies par le roi pour juger certaines affaires trop délicates ou touchant la Couronne de trop près pour être laissées à la connaissance des juges ordinaires. […] C’est dans le domaine financier que la pratique des chambres de justice a été la plus fréquente » (J.‑M. Carbasse in D.G.S). La correspondance de Guy Patin a surtout parlé de celle qui fut créée en 1661 pour instruire et juger le procès de Nicolas Fouquet et qui ne fut officiellement dissoute qu’en 1669.

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Correspondance complète de Guy Patin et autres écrits, édités par Loïc Capron. – Paris : Bibliothèque interuniversitaire de santé, 2018. – À André Falconet, le 18 mars 1650, note 8.

Adresse permanente : https://www.biusante.parisdescartes.fr/patin/?do=pg&let=0221&cln=8

(Consulté le 16/04/2024)

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