À André Falconet, le 19 novembre 1656, note 8.
Note [8]

Restaurant (Furetière) :

« aliment ou remède qui a la vertu de réparer les forces perdues d’un malade ou d’un homme fatigué. Un consommé, un pressis de perdrix sont de bons restaurants. Le vin, l’eau-de-vie, les potions cordiales sont de bons restaurants pour ceux dont les esprits sont épuisés. Il y a des restaurants distillés à l’alambic qui sont des extraits de chairs succulentes et délicates avec mie de pain blanc et des eaux et poudres cordiales, des conserves et électuaires, et autres choses de bonne substance et odeur. La gelée est une espèce de restaurant, mais elle est plus alimenteuse et de consistance plus ferme que le restaurant, qui est liquide. »

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Correspondance complète de Guy Patin et autres écrits, édités par Loïc Capron. – Paris : Bibliothèque interuniversitaire de santé, 2018. – À André Falconet, le 19 novembre 1656, note 8.

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(Consulté le 20/04/2024)

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