À Claude II Belin, le 15 septembre 1659, note 8.
Note [8]

Petri Lescaloperii Parisini, e Societate Iesu, Humanitas Theologica in qua M.T. Cicero de Natura deorum. Argumentis, expositionibus, illustrationibus nunc primum insignis in lucem prodit. Eademque opera quicquid homo solo rationis lumine de Deo percipere potuit, ex omni antiquitate in apertum profertur. Ad Maiorem Hominis-Dei Gloriam.

[Humanité théologique, où Petrus Lescaloperius, jésuite natif de Paris, {a} étudie le de Natura deorum {b} de Cicéron, à l’aide de remarquables démonstrations, explications et illustrations inédites. Le même ouvrage, à partir de l’Antiquité tout entière, met au jour tout ce que l’homme, à la seule lumière de sa raison, a pu discerner sur Dieu. Pour la plus grande gloire de Dieu fait homme]. {c}


  1. Pierre Lescalopier (1608-1673), entré dans la Compagnie de Jésus en 1625, avait professé la rhétorique à Reims avant de prendre une chaire d’Écriture Sainte à Dijon.

  2. « sur la Nature des dieux » : dialogue (ce qui permet rarement de savoir ce que pense exactement l’auteur) qui comparant les points de vue philosophiques (platonisme, épicurisme, stoïcisme) sur les divinités, et aboutit principalement à reconnaître l’utilité politique de leur culte dans le gouvernement des cités.

  3. Paris, Sébastien Cramoisy, 1660, in‑fo de 738 pages.

    La fin du titre est une adaptation de la devise des jésuites, A.M.D.G., Ad Maiorem Dei Gloriam [Pour la plus grande gloire de Dieu].

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Correspondance complète de Guy Patin et autres écrits, édités par Loïc Capron. – Paris : Bibliothèque interuniversitaire de santé, 2018. – À Claude II Belin, le 15 septembre 1659, note 8.

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(Consulté le 19/04/2024)

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