À André Falconet, le 14 janvier 1661, note 8.
Note [8]

« Hélas, quel malheur est réservé à ceux qui vivent en marge de la loi ! Ils doivent s’attendre, un jour ou l’autre, à être traités comme ils le méritent » (Pétrone, Satiricon, cxxv).

Le 14 décembre 1660, Thomas Mercier, recteur de l’Université de Reims, avait sollicité et obtenu du Parlement de Paris un arrêt interdisant complètement l’exercice de ses facultés tant que leurs nouveaux statuts n’auraient pas été publiés et enregistrés. Cours et examens étaient suspendus. Cela n’empêcha pas la nomination de quatre docteurs de la Faculté de médecine en 1661 ; mais elle ne décerna aucun diplôme en 1662 et un seul en 1663 (Robert Benoit, v. note [8], lettre 647).

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Correspondance complète de Guy Patin et autres écrits, édités par Loïc Capron. – Paris : Bibliothèque interuniversitaire de santé, 2018. – À André Falconet, le 14 janvier 1661, note 8.

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(Consulté le 29/03/2024)

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