À André Falconet, le 7 octobre 1664, note 8.
Note [8]

« il n’a personne pour le plonger dans la piscine des Brebis ».

Dans l’Évangile de Jean (5:2‑9), il est question de cette probatica piscina :

« Or il existe à Jérusalem, à la piscine des Brebis, le bâtiment qu’on appelle en hébreu Bethesda. {a} Il a cinq portiques. Sous ces portiques gisait une foule d’infirmes, aveugles, boiteux, impotents, qui attendaient le bouillonnement de l’eau. Car l’ange du Seigneur descendait par intervalles dans la piscine ; l’eau s’agitait et le premier qui y entrait, après que l’eau avait bouillonné, se trouvait guéri, quel que fût son mal. Il y avait là un homme qui depuis 38 ans était infirme. Jésus, le voyant étendu et sachant qu’il était dans cet état depuis longtemps déjà, lui dit : “ Veux-tu guérir ? ” – “ Seigneur, lui répondit l’infirme, je n’ai personne pour me plonger dans la piscine, quand l’eau se met à bouillonner ; {b} et le temps que j’y aille, un autre descend avant moi. ” Jésus lui dit : “ Lève-toi, prends ton grabat et marche. ” À l’instant l’homme fut guéri ; il prit son grabat ; il marchait. »


  1. Maison de miséricorde.

  2. hominem non habeo ut cum turbata fuerit aqua mittat me in piscinam.

Les éditions Bulderen et Reveillé-Parise donnent en note de bas de page, qu’elles attribuent à Guy Patin, la traduction du latin : « Il n’a personne qui le jette dans la piscine » ; il est invraisemblable que cette note soit fidèle au manuscrit (perdu) car jamais Patin n’a recouru à un tel procédé dans les lettres qu’on a de sa main.

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Correspondance complète de Guy Patin et autres écrits, édités par Loïc Capron. – Paris : Bibliothèque interuniversitaire de santé, 2018. – À André Falconet, le 7 octobre 1664, note 8.

Adresse permanente : https://www.biusante.parisdescartes.fr/patin/?do=pg&let=0795&cln=8

(Consulté le 19/04/2024)

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