À Christiaen Utenbogard, le 21 décembre 1663, note 8.
Note [8]

Les nombreux termes arabes du texte de Saumaise sont transcrits en caractères romains. Le livre commence par l’étymologie (pages 1‑2) :

Mannam Arabes vocant Man, mellis genus aërii, quod in certarum arborum folia e cælo cadit. Notum est et Hebræorum Man. Quod interpretes dixerunt Μανναν, Mannam. Chaldæus Manna. Arabium quoque interpretes illud Man, quod pro aërio vel roscido melle sumitur, vocaverunt Manna.

[Les Arabes appellent man la manne, sorte de miel aérien qui tombe du ciel sur les feuilles de certains arbres. Elle est aussi connue des Hébreux sous le nom de man. {a} Les traducteurs l’ont appelée manna en grec comme en latin, qui est aussi son nom chaldéen. Les traducteurs des Arabes ont pareillement appelé manna cette man, qu’on tient pour être le miel aérien ou de rosée]. {b}


  1. Littré (DLF) ne connaît que le mot hébreu, sans citer d’étymologie arabe.

  2. V. note [15], lettre latine 109, pour ce miel que Galien appelait drosomel ou aeromel.

Insatisfait de ce qu’il avait lu dans le livre de Saumaise, Guy Patin allait donner à Christiaen Utenbogard sa classification de la manne, telle qu’il l’avait déjà écrite à Florio Bernardi dans sa lettre du 11 octobre 1658, et qu’on la lit dans sa Leçon au Collège de France sur la manne.

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Correspondance complète de Guy Patin et autres écrits, édités par Loïc Capron. – Paris : Bibliothèque interuniversitaire de santé, 2018. – À Christiaen Utenbogard, le 21 décembre 1663, note 8.

Adresse permanente : https://www.biusante.parisdescartes.fr/patin/?do=pg&let=1305&cln=8

(Consulté le 19/04/2024)

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