Autres écrits : Observations de Guy Patin et Charles Guillemeau sur les us et abus des apothicaires (1648) : vii, note 8.
Note [8]

Ayant une certaine ressemblance avec la lavande, le spica nardi [épi de nard] ou spica-nard est une « manière d’épi qui croît à fleur de terre, et même dans la terre, long et gros comme le doigt, léger, garni de poils longs, rudes, rougeâtres, d’une odeur assez forte, d’un goût un peu amer et âcre. Il sort plusieurs épis d’une même racine. Sa tige est menue et sa racine est de la grosseur d’une plume, garnie de plusieurs petits filaments. Le spica-nard est mis au nombre des racines ; on l’appelle autrement nard indique, parce qu’il vient des Indes Orientales. En latin, nardus Indica, ou spica nardi. Il est stomachique et néphrétique, propre pour fortifier l’estomac et pour faire uriner. Il y a le spica Celtica qui est une plante qui croît aux Pyrénées et sur les montagnes du Tyrol ; on l’appelle autrement nard celtique » (Trévoux). Le nard entrait dans la composition de la thériaque (v. note [46] de la Leçon sur le laudanum et l’opium).

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Correspondance complète de Guy Patin et autres écrits, édités par Loïc Capron. – Paris : Bibliothèque interuniversitaire de santé, 2018. – Autres écrits : Observations de Guy Patin et Charles Guillemeau sur les us et abus des apothicaires (1648) : vii, note 8.

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(Consulté le 28/03/2024)

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