Autres écrits : Ana de Guy Patin :
L’Esprit de Guy Patin (1709),
Faux Patiniana II-7, note 80.
Note [80]

Une édition ultérieure du Moréri (Paris, 1718, tome 3, page 63) a transcrit l’épitaphe de Jean de Launoy : {a}

« qui avait été faite par M. Le Camus, {b} président à la Cour des aides, pour être mise sur son tombeau : {c}

D.O.M.
Hic jacet Joannes Launoius, Constantiensis,
Parisiensis Theologus :
Qui veritatis assertor perpetuus, jurium
Ecclesiæ et Regis acerrimus vindex, vitam
Innoxiam exegit :
Opes neglexit, et quantulumcumque, ut relicturus,
Satis habuit :
Multa scripsit nulla spe, nullo timore ;
Optimam famam maximamque venerationem
Apud probos adeptus.
Annum septimum et septuagesimum excessit :
animam Christo consignavit die 10. Martii,
Anno m. dc lxxviii
. » {d}


  1. Le très méritant et redoutable docteur de Sorbonne qui était surnommé le dénicheur de saints (v. note [9], lettre 91).

  2. Denis Le Camus, fils aîné d’Antoine (v. note [2], lettre 233).

  3. Launoy « tint pendant longtemps chez lui des conférences tous les lundis, où se trouvaient quantité de savants. Elles ne furent interrompues qu’en 1676. Il tomba malade au mois de mars 1678 dans l’hôtel du cardinal d’Estrées [César d’Estrées (1628-1714), fils de François-Annibal (v. note [7], lettre 26)], où il logeait, et y mourut après avoir reçu tous les sacrements le 10e du même mois. Il fut enterré, comme il l’avait ordonné, dans l’église des Minimes de la place royale, où il disait d’ordinaire sa messe » (Moréri, 1718).

  4. « Dieu Tout-Puissant.
    Ci-gît Jean de Launoy, natif de Coutances, théologien parisien : inlassable défenseur de la vérité, très ardent vengeur des droits de l’Église et du roi, il a mené une vie immaculée ; il a négligé les richesses, satisfait du très peu de biens qu’il abandonnerait en mourant ; il a beaucoup écrit, sans peur ni espoir de récompense ; il s’est acquis un très haut renom et la plus grande vénération parmi les honnêtes gens. Il est mort en sa 77e année d’âge, recommandant son âme au Christ le 10e de mars 1678. »

V. notes :

  • [7], lettre 37, pour le jésuite Jacques Sirmond, mort en 1651 ;

  • [53] du Patiniana I‑4, seconde notule {a}, pour Sulpice-Sévère ;

  • [79] supra, notule {c}, pour saint Grégoire de Tours.

Imprimer cette note
Citer cette note
x
Correspondance complète de Guy Patin et autres écrits, édités par Loïc Capron. – Paris : Bibliothèque interuniversitaire de santé, 2018. – Autres écrits : Ana de Guy Patin :
L’Esprit de Guy Patin (1709),
Faux Patiniana II-7, note 80.

Adresse permanente : https://www.biusante.parisdescartes.fr/patin/?do=pg&let=8220&cln=80

(Consulté le 16/04/2024)

Licence Creative Commons