À Claude II Belin, le 10 mars 1638, note 9.
Note [9]

Depuis le xive s. le titre de dauphin était réservé à l’aîné mâle des Enfants de France, successeur présomptif du roi sur le trône : son fils aîné ou, à défaut et dans un sens plus large, le prince qui était le plus proche de lui par le sang. Étant donné que Louis xiii n’avait pas d’enfant, le dauphin de France était alors son frère cadet, Gaston, duc d’Orléans.

« Un seigneur nommé dauphin comte d’Auvergne, d’Albon et de Viennois, laissa deux filles, dont une surnommée Dauphine, ayant hérité des comtés de Viennois et d’Albon, fut tant aimée de son mari qu’il changea le titre de prince et de comte en celui de dauphin, et voulut que sa province s’appelât Dauphiné ». Humbert, dauphin de Viennois en 1343, sous le règne de Philippe de Valois, donna le Dauphiné à la Couronne sous condition qu’il devînt l’apanage du premier Fils de France (Furetière).

Imprimer cette note
Citer cette note
x
Correspondance complète de Guy Patin et autres écrits, édités par Loïc Capron. – Paris : Bibliothèque interuniversitaire de santé, 2018. – À Claude II Belin, le 10 mars 1638, note 9.

Adresse permanente : https://www.biusante.parisdescartes.fr/patin/?do=pg&let=0038&cln=9

(Consulté le 28/03/2024)

Licence Creative Commons