À Charles Spon, le 4 novembre 1650, note 9.
Note [9]

« du genre de celles qui ont circulé cette année ».

Nicolas Goulas (Mémoires, tome iii, pages 261‑262) :

« Leurs Majestés s’acheminaient en diligence à Fontainebleau, comme le 24e ou 25e d’octobre elles furent obligées d’arrêter à Amboise, la reine ne pouvant plus résister à un grand rhume accompagné d’une grosse fièvre, qui fut d’abord jugée dangereuse. Elle avait résolu de passer les fêtes de la Toussaint à Fontainebleau et cet accident la fit séjourner à Blois ; pendant quoi, Monseigneur {a} protestait continuellement qu’il ne se séparerait jamais d’avec elle, et la faisait presser de changer de dessein et de venir droit à Paris, disant que c’était le bien de l’État et le service du roi. Elle n’avait garde de suivre ce conseil, étant avertie que Monseigneur déchirait le cardinal et que tous ses gens en parlaient, et au palais d’Orléans {b} et dans la ville, comme du dernier de tous les hommes. »


  1. Le duc d’Orléans.

  2. Au palais du Luxembourg.

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Correspondance complète de Guy Patin et autres écrits, édités par Loïc Capron. – Paris : Bibliothèque interuniversitaire de santé, 2018. – À Charles Spon, le 4 novembre 1650, note 9.

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(Consulté le 28/03/2024)

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