À Charles Spon, le 4 septembre 1654, note 9.
Note [9]

Ferdinand ii de Médicis (1610-1670), grand-duc de Toscane, fils de Cosme ii (1590-1621, v. 4e référence, note [5] du Naudæana 2), avait succédé à son père sous la tutelle de sa mère et de son aïeule jusqu’en 1628. C’était un prince faible : il n’avait pas réclamé au pape le duché d’Urbin (1624, v. note [40] du Naudæana 3) et permis que ses officiers de santé, excommuniés pour avoir fait observer aux ecclésiastiques les lois de la quarantaine (v. note [1], lettre latine 290) pendant une peste qui avait désolé la Lombardie et la Toscane (1630), fissent amende honorable à genoux ; en 1633, il avait laissé traîner à Rome le grand Galilée (v. note [19], lettre 226), alors septuagénaire et infirme, pour le faire juger par l’Inquisition. Malgré sa faiblesse et sa nullité, Ferdinand encouragea les sciences et les arts et se fit aimer du peuple par son affabilité et sa grande douceur (G.D.U. xixe s.).

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Correspondance complète de Guy Patin et autres écrits, édités par Loïc Capron. – Paris : Bibliothèque interuniversitaire de santé, 2018. – À Charles Spon, le 4 septembre 1654, note 9.

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(Consulté le 20/04/2024)

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