À Charles Spon, le 30 août 1655, note 9.
Note [9]

La Gazette, ordinaire no 115, du 28 août 1655 (pages 955‑956) :

« De Gênes, l’11 août 1655. Les troupes que les vaisseaux de Naples ont apportées n’ont point encore paru ; même, on dit que celui qui les commande ne veut point les débarquer sans un ordre exprès de Dom Juan d’Autriche pour qui elles avaient été depuis fort longtemps destinées. {a} Cependant, on nous écrit de Milan que le marquis de Caracène s’était posté avec ce qu’il avait pu ramasser de forces à 5 milles seulement de Pavie, à dessein d’incommoder par ses parties les Français qui l’assiègent, en attendant qu’il soit en état d’y jeter du secours, d’autant plus nécessaire qu’on a appris, par des lettres qu’un espion portait à ce marquis, que s’il ne venait bientôt dégager les assiégés, ils se rendraient, ne voulant point se mettre en danger d’être saccagés.

De Turin, le 14 août 1655. […] Il {b} rapporte que les assiégés se défendent merveilleusement et qu’ils font de continuelles sorties ; que dans la place il y a plus de 60 pièces de canon dont ils tirent incessamment, et des feux d’artifice en très grand nombre, qui font voir qu’ils ne manquent point de munitions de guerre ainsi qu’on nous voulait faire croire ; ce qui n’empêche pas que les nôtres n’espèrent être maîtres de la place dans la fin de ce mois. »


  1. En Flandre.

  2. Un émissaire.

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Correspondance complète de Guy Patin et autres écrits, édités par Loïc Capron. – Paris : Bibliothèque interuniversitaire de santé, 2018. – À Charles Spon, le 30 août 1655, note 9.

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(Consulté le 19/04/2024)

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