À Charles Spon, le 18 décembre 1657, note 9.
Note [9]

« la division entre les frères, et une guerre sans épanchement de sang. »

Un arrêt sur requête, ou requête civile, était « un remède de droit introduit pour faire casser les arrêts qui ont été surpris, et où il y a erreur […]. Les arrêts sur requête ne sont d’aucune considération quand on juge le fond » (Furetière). « Lorsqu’on entérine la requête civile, on ne peut juger le principal en même temps : on se contente de remettre les parties en tel état qu’elles étaient avant l’arrêt contre lequel on s’est pourvu par requête civile » (Trévoux).

On dit en termes de Palais : « un parler sommaire, une ordonnance de parlant sommairement, pour dire faire une instruction d’une affaire sommaire et provisoire devant un tel rapporteur » (Furetière). Parler y a le sens de « s’obliger en un contrat, y intervenir : je ne veux point prêter de l’argent à cet homme-là si sa femme ou son fils majeur n’y parlent, ne s’obligent solidairement avec lui » (ibid.).

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Correspondance complète de Guy Patin et autres écrits, édités par Loïc Capron. – Paris : Bibliothèque interuniversitaire de santé, 2018. – À Charles Spon, le 18 décembre 1657, note 9.

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(Consulté le 28/03/2024)

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