À André Falconet, le 4 septembre 1665, note 9.
Note [9]

Grands jours : « session extraordinaire tenue par une Cour souveraine dans une ville ou dans un pays de son ressort pour y juger certains procès. […] Ce nom est resté célèbre parce qu’il a désigné des commissions extraordinaires de cours souveraines envoyées pour réprimer les désordres que la justice ordinaire ne parvenait pas à empêcher, ou que l’on n’osait pas lui signaler, ou même que certains officiers favorisaient » (R. et S. Pillorget).

Les grands jours d’Auvergne, dont il s’agissait ici, députés par le Parlement de Paris sur ordre du roi, furent ouverts à Clermont le 15 septembre 1665 pour s’achever le 31 janvier 1666. Les juges examinèrent 1 360 affaires et prononcèrent 692 condamnations contre 87 nobles, quatre ecclésiastiques, et 601 roturiers (dont 26 officiers). Il en résulta 347 sentences de mort, mais seulement 23 purent être exécutées effectivement ; les autres, portées contre des contumax, furent exécutées en effigie (J.‑M. Carbasse, Dictionnaire du Grand Siècle).

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Correspondance complète de Guy Patin et autres écrits, édités par Loïc Capron. – Paris : Bibliothèque interuniversitaire de santé, 2018. – À André Falconet, le 4 septembre 1665, note 9.

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(Consulté le 20/04/2024)

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