Autres écrits : Ana de Guy Patin :
Naudæana 4, note 9.
Note [9]

Charles ier, roi anglican d’Angleterre (régnant de 1625 à 1649, v. note [11], lettre 39), avait épousé en 1626 Henriette-Marie de France, catholique ostentatoire, fille de Henri iv (v. note [12], lettre 39). Depuis 1640, le royaume était embrasé par une guerre civile opposant le roi au Parlement, dont il avait cherché à supprimer les pouvoirs.

Charles voulait renforcer son parti en s’alliant les catholiques irlandais, avec l’aide de la reine, de Rome (où régnait, de 1623 à 1644, Urbain viii, Maffeo Barberini) et de l’Espagne. Le Parlement, craignant une conspiration papiste capable de le juguler, s’y était vivement opposé. La crise avait atteint son paroxysme en janvier 1642, quand le roi Charles, escorté de soldats, avait fait irruption dans la Chambre des communes afin d’y signifier lui-même son ordre de démettre cinq membres du Parlement pour trahison. Le scandale qui s’ensuivit le contraignit à quitter Londres pour Hampton Court, et la reine consort dut s’exiler pendant un an à La Haye (Plant).

Les cardinaux Barberins, Francesco Barberini (v. note [7], lettre 112) et son frère Antonio (v. note [4], lettre 130), étaient les neveux d’Urbain viii et jouissaient alors d’un très grand pouvoir temporel à Rome.

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Correspondance complète de Guy Patin et autres écrits, édités par Loïc Capron. – Paris : Bibliothèque interuniversitaire de santé, 2018. – Autres écrits : Ana de Guy Patin :
Naudæana 4, note 9.

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(Consulté le 28/03/2024)

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