À Charles Spon, le 21 octobre 1642, note a.
Note [a]

Ms BnF no 9357, fo 1 ; Triaire no lxxiii (pages 236‑244). Au revers de la lettre, de la main de Charles Spon : « 1642./ Paris, 21 octob. Lyon/ 26 dud. Risposta/ Adi 4 novemb./ Per Joannem Colombanum/ Bruxellensem » [envoyée de Paris le 21 octobre 1642 ; reçue à Lyon le 26 du même mois ; réponse envoyée le 4 novembre par l’intermédiaire de Jean Colombanus de Bruxelles]. C’est la première lettre de Guy Patin à Spon (« docteur en médecine à Lyon, rue de la Poulaillerie ») qui soit parvenue jusqu’à nous.

Le Ms BnF no 9357, qui provient de la bibliothèque Mongie, vendue en 1824, commence par deux folios non numérotés.

  • Le premier est la page de titre :

    « Recueil des lettres originales de Guy Patin, docteur régent en la Faculté de Médecine à Paris, au nombre de 174, {a} qui sont celles de son commerce familier et libre avec M. Spon, {b} célèbre médecin à Lyon, père de Charles {c} Spon, l’antiquaire. {d} Contenant une infinité de faits anecdotes d’histoire de son temps, d’érudition de littérature, de critique, et de la vie des hommes illustres par le ministère et les lettres, qui ont été ses contemporains. Ces lettres ont été trouvées dans le cabinet de feu M. Spon l’antiquaire, lorsqu’au temps de la révocation de l’Édit de Nantes, il se retira précipitamment de Lyon pour aller se réfugier à Vevay où il est mort. Elles sont rangées par ordre de dates. »


    1. Sic pour 184.

    2. Charles Spon.

    3. Sic pour Jacob.

    4. V. note [6], lettre 883.

  • Le second folio est une brève introduction :

    « Quoiqu’une bonne partie de ces lettres passe pour être imprimées en deux volumes, séparées de toutes les autres, elles peuvent néanmoins être regardées comme toutes nouvelles et différentes de celles de toutes les éditions, et principalement des deux volumes de l’édition séparée de Hollande, par la précaution du possesseur et éditeur qui, craignant de se compromettre, en a retranché dans sa copie livrée aux libraires toutes les critiques et satires personnelles qui auraient pu blesser les successeurs des princes, et surtout de France, dont il y est parlé, les jésuites qu’il n’a point voulu offenser, et plusieurs personnes vivement notées par l’auteur sur leur naissance et leurs mœurs, desquelles les fils ou petits‑fils aujourd’hui en place auraient pu se venger contre l’éditeur. »

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Correspondance complète de Guy Patin et autres écrits, édités par Loïc Capron. – Paris : Bibliothèque interuniversitaire de santé, 2018. – À Charles Spon, le 21 octobre 1642, note a.

Adresse permanente : https://www.biusante.parisdescartes.fr/patin/?do=pg&let=0071&cln=a

(Consulté le 19/04/2024)

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