Page 337, la définition du mot Galets se termine par : « Il y a une famille à Chinon qui s’appelle Galet. »
Le chapitre xxx du Gargantua de Rabelais, Comment Ulrich Gallet fut envoyé devers Picrochole, commence par ce paragraphe :
« Les lettres dictées et signées, Grandgousier ordonna que Ulrich Gallet, {a} maître de ses requêtes, homme sage et discret, duquel en divers et contentieux affaires il avait éprouvé la vertu et bons avis, allât devers Picrochole {b} pour lui remontrer ce que par eux avait été décrété. »
- Les éditeurs de Rabelais ont fait d’abondants commentaires sur l’identité réelle de ce personnage dénommé Ulrich Gallet ou Galet.
- Note d’Abel Lefranc : {i}
« Il y avait à Chinon un avocat du roi nommé Gallet. Proche parent et collègue d’Antoine Rabelais, {ii} Jean Gallet fut envoyé auprès du Parlement de Paris pour défendre les intérêts des marchands de la Loire et de ses affluents contre Gaucher de Sainte-Marthe {iii} (sept. 1532-août 1536). » {iv}
- Note d’Esmangart et Éloi Johanneau : {v}
« “ Il n’y a pas encore longtemps, dit Ménage, qu’il y avait à Chinon une famille du nom de Gallet. Gallet le joueur, qui a fait bâtir à Paris l’hôtel de Lully, {vi} était de cette famille ; et Ulrich ou Hurly Gallet, maître des requêtes de Gradgousier, en était aussi, à ce que nous apprend Ménage, qui l’avait ouï dire de Gallet le joueur ” (L.). {vii}
Dupuy, {viii} dans ses remarques manuscrites sur Rabelais, dit en effet que Gallet était un habitant de Lerné, {ix} et qu’il y en avait encore de son temps à Chinon qui portaient ce nom. Bernier {x} dit également que c’est un nom de famille chinonnoise, dont le fameux joueur de ce nom se disait, […] . »
- Œuvres de François Rabelais (Paris, Honoré et Édouard Champion, 1913, tome second, page 278).
- Père de François.
- Père de Scévole i de Sainte-Marthe (dont le prénom originel était aussi Gaucher, v. note [9], lettre 48).
- Jacques Boulenger a détaillé ce long procs dans le tome 6 (1921) de La Revue des Deux Mondes (Au pays de Rabelais, 2e partie, pages 668‑670).
- Œuvres de Rabelais, Paris, Dalibon, 1823, tome second, page 96.
- Demeure que Jean-Baptiste Lully, surintendant de la Musique du roi, fit construire en 1670, à l’angle des rues Sainte-Anne et des Petits-Champs dans le ier s. arrondissement de Paris, sans avoir trouvé autre trace du dénommé Gallet le joueur dans son édification.
- Jacob Le Duchat, éditeur de Rabelais en 1741.
- Pierre Dupuy, v. note [5], lettre 181.
- En Touraine (Indre-et-Loire).
- Jean Bernier, v. note [53] du Faux Patiniana II‑2.
V. notes [101], lettre 166, et [10], lettre 435.
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