À André Falconet, le 13 février 1661, note 2.
Note [2]

« enfin, on en viendra très bientôt au registre de la Mort » (v. note [35], lettre 426).

La lettre étant datée du dimanche 13 février 1661, « samedi » correspondait au 5, « dimanche » au 6, et « lundi » au 7.

Mme de Motteville (Mémoires, pages 501‑502) :

« Le vendredi 11 février, le cardinal étant alors à Vincennes, se sentit en mauvais état. Il envoya le duc de Navailles au roi lui mander qu’il était fort malade et qu’il souhaitait de le voir. Le roi pleura avec ce duc, disant qu’il perdait beaucoup ; que si le cardinal avait vécu encore quatre ou cinq ans, il l’aurait laissé capable de gouverner son royaume ; qu’alors il demeurait embarrassé, ne sachant à qui se confier, et que son plus grand désir était de faire lui-même ses affaires. Cette nouvelle fit que toute la cour revint de Saint-Germain à Paris d’où le roi alla aussitôt à Vincennes. La reine mère alla l’y rejoindre et fut servie par les officiers de la reine, sa fille, {a} parce qu’elle n’y mena point les siens. Ce même jour 11e, on avait donné de l’émétique {b} au cardinal sur le soir, qui l’avait fort soulagé ; c’est pourquoi on lui en redonna le 13, dont il se porta mieux un jour ou deux à cause de la grande évacuation ; mais aussitôt après, il retomba dans ses mêmes maux. »


  1. La reine Marie-Thérèse, sa belle-fille.

  2. Antimoine.

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Correspondance complète de Guy Patin et autres écrits, édités par Loïc Capron. – Paris : Bibliothèque interuniversitaire de santé, 2018. – À André Falconet, le 13 février 1661, note 2.

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(Consulté le 02/05/2024)

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