Autres écrits : Une thèse cardinale de Guy Patin :
« La Sobriété » (1647), note 87.
Note [87]

Tite-Live, Histoire de Rome, {a} livre xxxix, chapitre 40, § 11‑12, sur la vertu intacte de Caton l’Ancien {b} à la fin de sa vie :

In parsimonia, in patientia laboris periculique ferrei prope corporis animique, quem ne senectus quidem, quæ solvit omnia, fregerit, qui sextum et octogesimum annum agens causam dixerit, ipse pro se oraverit scripseritque, nonagesimo anno Ser. Galbam ad populi adduxerit iudicium.

[Économe, infatigable, intrépide, il avait presque une âme et un corps de fer, que pas même la vieillesse, qui désagrège tout, ne parvint à briser : à l’âge de quatre-vingt-six ans il défendit lui-même sa cause, écrivant et prononçant son propre plaidoyer ; à quatre-vingt-dix ans, il attaqua Ser. Galba devant le tribunal du peuple]. {c}


  1. V. note [2], lettre 127.

  2. Caton le Censeur (v. supra notule {a}, note [83]), né vers 234 av. J.‑C.

  3. En 149 av. J.‑C. (année où mourut Caton, sans avoir atteint 90 ans), le tribun militaire Servius Sulpicius Galba comparut devant le Sénat pour les exactions qu’il avait commises au cours de sa campagne de Lusitanie (Portugal).

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Correspondance complète de Guy Patin et autres écrits, édités par Loïc Capron. – Paris : Bibliothèque interuniversitaire de santé, 2018. – Autres écrits : Une thèse cardinale de Guy Patin :
« La Sobriété » (1647), note 87.

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(Consulté le 05/05/2024)

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