Note [38] | |
Empruntée au manuscrit de Vienne (v. note [12] de l’Introduction aux ana de Guy Patin), l’addition mise entre crochets rend compréhensible ce passage tronqué du Patiniana imprimé. In Typhœum [Contre Typhœus] est un quatrième poème de Dominicus Baudius, tiré du livre iv de ses Iambicorum [Ïambes (v. notule {a}, note [5], lettre 47)] (Poemata, Amsterdam, 1640, pages 184‑187). Typhœus est l’anagramme transparent de Pithœus, nom latin des frères Pithou, Pierre i (v. note [4], lettre 45) et François (v. note [2], lettre 50). Les premiers vers donnent le ton de cette pièce dirigée contre la cupidité et la méchanceté de François : Typhœus iste, qui jubatus ut draco Dans la mythologie, Typhoée ou Typhée (Tuphôê en grec, Typhœus en latin) était, dit Fr. Noël : « fils de la Terre et de Titon, un des géants qui voulurent détrôner Jupiter, avait cent têtes et fut élevé dans un natre en Cilicie. {a} On le confond avec Typhon. On dit qu’il se sauva seul dans la défaite des autres géants, et qu’ensuite il recommença la guerre contre Jupiter ; mais enfin, il fut vaincu, et accablé sous les rochers de l’île d’Inarime, aujourd’hui Ischia, vis-à-vis de Cumes. {b} Avant sa défaite, épris de Vénus, il la poursuivait jusque sur les bords de l’Euphrate. Elle ne lui échappa que parce que deux poissons la passèrent avec son fils à l’autre bord. Ces deux poissons furent mis depuis au nombre des signes du zodiaque. » |
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Correspondance complète de Guy Patin et autres écrits, édités par Loïc Capron. – Paris : Bibliothèque interuniversitaire de santé, 2018. –
Autres écrits : Ana de Guy Patin : Patiniana I‑3 (1701), note 38. Adresse permanente : https://www.biusante.parisdescartes.fr/patin/?do=pg&let=8198&cln=38 (Consulté le 10/05/2024) |