Note [4] | |
Le titre exact de cette mazarinade est : La Custode de la reine qui dit tout (sans lieu ni nom, 1649, in‑4o), où le mot custode figure non seulement le rideau qui cache ce qui se passe derrière lui, mais aussi (et surtout) l’intimité de la femme (ses parties sexuelles). Composée de 26 quatrains, mal ficelés et dont la syntaxe est à corriger pour qu’ils deviennent lisibles, cette pièce a été attribuée sans certitude à Claude de Chouvigny, baron de Blot-l’Église, membre de l’entourage très libertin de Monsieur. C’est une diatribe ordurière contre la reine et Mazarin :
La suite est à la hauteur de ce début. Le roi lui-même est éclaboussé :
Le délire prétendu d’Anne d’Autriche se porte ensuite sur Paris :
La fin est une supplique à la reine pour qu’en revenant à plus de raison, elle apaise le juste courroux du peuple et du Parlement :
Claude Morlot, apprenti en 1605 avait été reçu libraire-imprimeur en 1618. Il était établi au coin de la rue de la Bûcherie, face à la rue Saint-Julien-le-Pauvre, aux Vieilles Estuves (Renouard). Il aurait pu être lui-même auteur du pamphlet. |
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Correspondance complète de Guy Patin et autres écrits, édités par Loïc Capron. – Paris : Bibliothèque interuniversitaire de santé, 2018. –
À Nicolas Belin, le 21 juillet 1649, note 4.
Adresse permanente : https://www.biusante.parisdescartes.fr/patin/?do=pg&let=0189&cln=4 (Consulté le 09/05/2024) |