Note [63] | |
Le traité « de la Vieillesse », où Cicéron fait parler Caton l’Ancien (v. supra note [30]), contient deux courtes allusions à son ouvrage « des Origines », dont il ne reste que quelques fragments :
Cornelius Nepos, Vies des grands capitaines, Porcius Cato (chapitre 24) a laissé la meilleure description de cet ouvrage perdu : Senex historias scribere instituit. Earum sunt libri vii. Primus continet res gestas regum populi Romani ; secundus et tertius, unde quæque civitas orta sit Italica ; ob quam rem omnes Origines videtur appellasse. In quarto autem bellum Pœnicum est primum, in quinto secundum. Atque hæc omnia capitulatim sunt dicta. Reliquaque bella pari modo persecutus est usque ad præturam Servii Galbæ, qui diripuit Lusitanos ; atque horum bellorum duces non nominavit, sed sine nominibus res notavit. In eisdem exposuit, quæ in Italia Hispaniisque aut fierent aut viderentur admiranda. In quibus multa industria et diligentia comparet, nulla doctrina. L’effronterie des rédacteurs du Faux Patiniana est proprement sidérante, quand on les a si souvent surpris à plagier Guy Patin en lui attribuant des propos qu’ils avaient empruntés à d’autres : il s’agit ici de l’article du Grand Dictionnaire de Louis Moréri sur Caton le Censeur (1707, tome ii, page 117), ou de la note F sur Porcius dans le Dictionnaire historique et critique de Pierre Bayle (Rotterdam, 1702). Que ce soit « L.M.S. » ou un autre, nul, à ma connaissance, n’a plagié et publié les Origines de Caton au début du xviiie s. |
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Correspondance complète de Guy Patin et autres écrits, édités par Loïc Capron. – Paris : Bibliothèque interuniversitaire de santé, 2018. –
Autres écrits : Ana de Guy Patin : L’Esprit de Guy Patin (1709), Faux Patiniana II-6, note 63. Adresse permanente : https://www.biusante.parisdescartes.fr/patin/?do=pg&let=8219&cln=63 (Consulté le 19/05/2024) |