Note [71] | |
Tandis que les partisans des princes emprisonnés préparaient une nouvelle guerre civile dans les Ardennes, en Bourgogne et bientôt en Guyenne, il était vital pour Mazarin de se maintenir dans les bonnes grâces de la vieille Fronde parisienne et du duc d’Orléans, dont l’influence modératrice sur les différents partis du royaume n’était pas à négliger. Journal de la Fronde (volume i, fo 177 ro et vo, février 1650) :
Avec l’éviction de l’abbé de La Rivière (v. note [5], lettre 216), qu’il avait tenu par la promesse d’un chapeau de cardinal, Mazarin avait perdu un précieux agent d’influence et de renseignement auprès de Monsieur. Mlle de Montpensier, fille aînée de Monsieur, n’a pas caché son animosité et celle de Madame, sa belle-mère, contre La Rivière (Mémoires, première partie, volume 1, chapitre vii, pages 242‑243) :
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Correspondance complète de Guy Patin et autres écrits, édités par Loïc Capron. – Paris : Bibliothèque interuniversitaire de santé, 2018. –
À Charles Spon, le 1er mars 1650, note 71.
Adresse permanente : https://www.biusante.parisdescartes.fr/patin/?do=pg&let=0219&cln=71 (Consulté le 13/05/2024) |