DUKE, Martin James Jackson, an American Physician in London, 1799-1800 Paru dans Vesalius, 2000, 6 (1), pp. 1-10. Anglais Résumé James Jakson (1777-1867) était un éminent docteur de la première moitié du XIXème siècle au Massachusetts. Au début de sa carrière il était allé compléter ses études à Londres. Des recherches dans les bibliothèques et archives des deux côtés de l’Atlantique ont révélé des détails et documents de son voyage et séjour à l’étranger (1799-1800) inconnus ou inédits jusqu’à présent. Ce matériel complète ce que nous connaissions de Jackson et élargit nos connaissances de certaines questions médicales de cette époque.
TRICOT, Jean-Pïerre Vopiscus Fortunatus Plemplus Paru dans Vesalius, 2000, 6 (1), pp. 11-19. Français Résumé Plempius, né à Amsterdam en 1601, fit ses études à Louvain, Leiden et Padoue où il obtint le doctorat en médecine en 1623. Professeur à Louvain en 1633, il y mourut en 1671 après une brillante carrière académique et scientifique. Durant 30 ans il s’attela à la traduction en latin du texte arabe des deux premiers livres du Canon d’Avicenne ainsi que du chapitre traitant des fièvres du 4ème livre paru chez Nempaeus à Louvain en 1658, lequel durant des années fit office de manuel de référence pour les étudiants. Pour le rédiger, Plempius fit usage d’un manuscrit arabe mis à sa disposition par un de ses anciens amis de Leiden, J. Gollius qui, au cours de sa carrière diplomatique en Orient, collecta des centaines de manuscrits arabes (que l’on retrouve dans la bibliothèque universitaire de Leiden et à la Bodleian d’Oxford). A travers l’exemple de Pemplius, l’apport arabe à l’humanisme médical européen du 17ème siècle sera analysé.
HOUTZAGER, Hans Andreas Vesalius and the Occo Medals 0f Augsburg : Evidence of a professional friendship Paru dans Vesalius, 2000, 6 (1), pp. 20-31. Anglais Résumé La relation amicale entre André Vésale (1514-1564) et ses amis savants à Augsburg s’est déroulée sur trois périodes de sa vie à la Cour. Les liens étroits entre Adolphe Occo II et III et Vésale se sont manifestés à travers de nombreuses médailles à l’effigie des médecins augsburgois.
JANOT, Francis Les pastilles dorées de Rê une étape vers l’immortalité Paru dans Vesalius, 2000, 6 (1), pp. 32-37. Français Résumé Dans l’Egypte ancienne, le prêtre-embaumeur appose de l’or sur l’ensemble du cadavre du pharaon. Pour les particuliers, il dépose plus modestement des fines feuilles ou des amulettes en cire dorée sur certaines parties du corps. Possédant les mêmes pouvoirs magiques que l’or, elles participent totalement à la guérison des chairs.
GAZZANIGA, Valentina - SERARCANGELI, Carla The ancient origins of obstetrics, a role for women Paru dans Vesalius, 2000, 6 (1), pp. 38-41. Anglais Résumé La littérature, les poèmes et les textes médicaux anciens confirment l’importance de la femme en obstétrique depuis Hippocrate. Tant en Grèce qu’à Rome, les femmes étaient associées aux rites de la naissance et de la mort. L’accouchement faisait l’objet d’une attention particulière où la compétence féminine était requise.
MAYER, Roger L’enseignement de l’Histoire de la Médecine en Suisse Historique et état actuel Paru dans Vesalius, 2000, 6 (1), pp. 42-50. Français Résumé Cet article relate l’enseignement de l’histoire de la médecine, de ses débuts jusqu’à nos jours, dans les universités suisses de Bâle, Berne, Genêve, Lausanne et Zurich. Son développement, qui fut modeste à l’origine, s’est réalisé surtout au XXe siècle. Une courte biographie est donnée des principaux protagonistes, depuis les précurseurs jusqu’aux actuels professeurs titulaires des chaires d’histoire de la médecine. L’article se termine par un bref exposé des structures et de l’organisation actuelles des divers instituts, ainsi que par l’évocation de leurs domaines de recherche et de leurs enseignements.
PEARN, John Patera in Aere. Symbols of the goddess of health on coins and medals Paru dans Vesalius, 2000, 6 (1), pp. 51-54. Anglais Résumé Les archives numistatiques, pièces de monnaie et médailles, montrent beaucoup de symboles liés à la santé. Le plus ancien, le patera, considère la santé comme un état positif de bien-être physique ; d’abord il était associé à Hygie et, plus tard, il fut associé à salus, déesse de la santé, donnant à l’idée de santé les thèmes de la sûreté et de la sécurité. Des pièces de monnaie anciennes et les médailles montrant le patera sont reprises dans ce manuscrit.
PALFI, György - DUTOUR, Olivier - BERATO, Jacques - BRUN, Jean-Pierre La syphilis en Europe dans l’Antiquité : le foetus de Costebelle et les autres nouvelles données ostéoarchéologiques Paru dans Vesalius, 2000, 6 (1), pp. 55-63. Français Résumé La tombe n°1 du cimetière antique de Costebelle, attribuée au IVème siècle après J.C., a livré le squelette d’une femme enceinte et celui de son foetus, en place dans la cavité pelvienne. Celui-ci, âgé d’environ 7 mois, est quasiment complet et présente un ensemble exceptionnel de lésions osseuses d’allure manifestement infectieuse. La recherche étiologique de cet ensemble lésionnel conduit à un diagnostic vraisemblable de syphilis congénitale précoce. Ce cas remet en question la théorie de l’importation de la syphilis vénérienne en Europe environ mille ans plus tard par les équipages de Christophe Colomb. Le foetus de Costebelle ne constitue pas un cas isolé : d’autres nouvelles données ostéo-archéologiques plaident pour l’existence d’une tréponématose (vénérienne ou non-vénérienne) en Europe avant 1493.
SHENGELIA, Ramaz Georgia, country of ancient medical traditions Paru dans Vesalius, 2000, 6 (1), pp. 64-67. Anglais Résumé La médecine géorgienne, tout comme l’ensemble de la culture dans ce pays, a une très longue histoire. Des traces de médecine sumérienne sont retrouvées dans plus de 500 manuscrits médicaux anciens. Des éléments de médecine chinoise, indienne et particulièrement arabe sont également présents. En même temps, les textes montrent qu'il existait des relations étroites avec les traditions médicales gréco-romaines. Des maisons de soins fondées par des guérisseurs géorgiens, dont beaucoup ont été canonisés par l’Eglise Orhtodoxe, sont retrouvés dans plusieurs églises et monastères. Ces guérisseurs nous ont légué les fruits de leur recherche scientifique et de leur compétence pratique.