Vesalius, 1998,4 (1)

Sommaire

Voir tout le numéro en
texte intégral au format PDF
AMMAR, Sleim
Ibn Al Jazzar and the Kairouan medical school of the tenth century AD
  Paru dans Vesalius, 1998, 4 (1), pp. 3-4. Anglais

Résumé

Cette brève contribution sur le médecin tunisien Ibn Al Jazzar introduit le congrès de la Société Internationale d’Histoire de la Médecine qui se tiendra dans son pays d’origine en septembre 1998. Son oeuvre en a fait un des principaux pionniers de l’art de guérir et de la pharmacie.

CROSFILL, M. Lawson
Medical declarations on temperance
  Paru dans Vesalius, 1998, 4 (1), pp. 5-12. Anglais

Résumé

Dès 1736, le Collège royal des Médecins a présenté au Parlement un rapport au sujet de la consommation extrême de spiritueux. Durant un siècle, il n’y avait plus eu d’exposé de cette nature faisant autorité ; dans l’intervalle, les sociétés de tempérance et d’abstinence totale se sont organisées. Les médecins furent contents de seconder l’appel à la modération et quelques sociétés ont publié des déclarations signées par des médecins de quartier ; cependant, la crainte de perdre des clients provoqua un manque d’appui pour l’abstinence complète. En plus, l’alcool était partout utilisé comme agent thérapeutique. Malgré cela, des déclarations sortirent en 1839 et en 1847, elles furent rédigées en des termes qui pouvaient encourager l’approbation des indépendants. La majorité des déclarations ne furent annoncées que dans les journaux de tempérance. Celle de 1871 fut totalement différente. On l’a envoyée à chaque médecin repris sur les registres des médecins et on en fit une publication complète dans tous les journaux nationaux. La déclaration fut signée par les Présidents des Collèges royaux et par 233 autres. La déclaration condamne « la prescription inconsidérée d’alcool » et remet en question sa valeur en tant que nourriture ou médicament. Les arguments thérapeutiques et le choc du volte-face de l’establishment médical à l’appui de la déclaration sont examinés avec le contre-coup de la presse du jour.

JANOT, Francis
Une approche nouvelle de l’embaumement dans l’ancienne Egypte : les instruments des prêtres-embaumeurs
  Paru dans Vesalius, 1998, 4 (1), pp. 13-22. Français

Résumé

Les recherches sur les pratiques de l’embaumement dans l’Ancienne Egypte ont négligé l’étude des instruments utilisés par les prêtres-embaumeurs. Seules trois caches contenant des objets d’embaumement ont livré, pour le moment, de tels instruments. Les réserves des musées en possèdent d’autres. Nous avons effectué des répliques en bronze de quelques-uns de ces outils, puis au laboratoire d’anatomie de la Faculté de Médecine des Saints-Pères, nous les avons expérimentés sur un corps humain.

GELPI, Armand P.
Saint Sebastian and the Black Death
  Paru dans Vesalius, 1998, 4 (1), pp. 23-30. Anglais

Résumé

Le martyre de Saint Sébastien est un des thèmes les plus dominants et persistants de l’art religieux de la civilisation occidentale. Cette scène si souvent reproduite, montrant Saint Sébastien percé de flèches, est basée sur la légende de sa vie et de sa mort pendant le règne de l’empereur romain Dioclétien. C’est l’association symbolique des flèches avec la grande peste du Moyen Age et de la renaissance qui identifie Saint Sébastien comme patron des victimes de la peste. Après quatre siècles d’épidémies cycliques, la peste disparut du continent européen, mais l’image de Saint Sébastien continua à inspirer les artistes jusqu’à la fin du XIXe siècle.

ANGEL Y ESPINOS, Jesus - FERNANDEZ GANAN, Maria Isabel
Andrés Piquer et la tradition hippocratique dans l’Espagne du XVIIIème siècle
  Paru dans Vesalius, 1998, 4 (1), pp. 31-34. Français

Résumé

Andrés Piquer (1711-1772) fut le plus important médecin-philosophe du Siècle des Lumières en Espagne. Il fut aussi le premier à traduire quelques oeuvres d’Hippocrate en espagnol. Dans les pages qui suivent, les auteurs essaient de résumer les idées d’Andrés Piquer en ce qui concerne le problème de la liaison entre les méthodes philosophiques et la façon de comprendre la médecine.

JAMES, Peter J.
Médecine à la Molière
  Paru dans Vesalius, 1998, 4 (1), pp. 35-41. Anglais

Résumé

Parmi les trente-six pièces qui constituent l’oeuvre de Molière, il n’y en a que sept qui traitent, jusqu’à un certain point, de la médecine ; voire la médecine exercée à Paris pendant le règne de Louis XIV. Dans ces sept comédies, Molière fait la satire du conservatisme récalcitrant de la Faculté de médecine à Paris ; c’est pourtant de la satire bien informée. Cette communication examinera les buts de Molière ; elle va essayer de situer les pièces « médicales » dans la vaste toile de ses autres comédies. Le but final sera d’estimer jusqu’à quel point l’oeuvre de Molière peut servir comme source de compréhension pour l’historien de la médecine. Mon intention est de considérer les convictions philosophiques de Molière et sa façon de les peser contre les besoins financiers du théâtre contemporain.