les cartilages sont mous, mais que chez les adultes, ils deviennent plus durs, au point de ressembler à la nature cassante et friable de l’os ; les meilleurs exemples en sont les cartilages du larynx et ceux qui prolongent les côtes supérieures ; ceux-ci, avec l’âge, et surtout chez les bêtes, se transforment en os, et sont recouverts sur leur surface externe d’un cartilage qui ressemble à une sorte de membrane qui, une fois bouillie, s’enlève facilement et peut être séparée de la substance ossifiée du cartilage.
[Illustrations]
Sur la planche, seuls quelques os ont été dessinés, pour que les parties et les surfaces des os, dont je vais donner les noms dans ce chapitre, soient correctement représentées au moins sur quelques os. En conséquence, s’il est fait mention dans le texte de ce chapitre d’un os qui ne serait pas dessiné ici, vous le trouverez facilement d’après les figures du chapitre qui lui est consacré en particulier, ou d’après celles de tous les os insérées à la fin du premier Livre. Cependant, il n’est pas nécessaire d’observer dans la description de chacune des parties et des surfaces, tous les os que je citerai en guise d’exemples ; il suffira de vérifier le fait sur un seul os et de s’en souvenir quand le nom se présentera ailleurs. L’index des caractères apprendra quels os sont dessinés ici.
| A | Fémur droit ; nous avons ôté ses appendices de leur emplacement, et nous les avons en quelque sorte disjoints de l’os par un interstice. |
| B | Fémur droit, dont les appendices sont encore fixés à leur emplacement. |
| C | Mandibule avec arcade dentaire inférieure. |
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