Livre I
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avec une explication individuelle :
g, hSur la cinquième figure, g indique le tubercule odontoïde recouvert de cartilage, sur la sixième figure, h désigne la face postérieure de la dent, qui est plus épaisse et plus saillante que la racine de la dent.
iIndique la surface concave vers laquelle converge le ligament transverse qui attache la dent à la première vertèbre et qui la maintient en place [ligament transverse de l’articulation atloïdo-odontoïdienne]
k, lIndiquent les dépressions de chaque côté de la base ou racine de la dent qui donnent passage à l’avant à des rameaux, encore petits, de la seconde paire de nerfs spinaux.
m, nPar ailleurs, sur la onzième figure, m indique le foramen formé par ces dépressions et celle de la première vertèbre. Enfin, sur la cinquième figure, le n indique l’apex de la dent.
o 3, 11Indique la surface rugueuse sur le côté droit, entre la facette supérieure de la première vertèbre [fovea articulaire supérieure], que nous avons déjà mentionnée et signalée par N, et la facette inférieure [fovea articulaire inférieure] indiquée par Y; un foramen non traversant y est visible.
p 6Dépression latérale droite sur la face postérieure du tubercule droit, noté par c, de la deuxième vertèbre, et constituant un foramen ou un passage commun, par lequel
qla deuxième paire de nerfs spinaux s’échappe vers l’arrière. Sur la quatrième figure, on voit un q placé sur le côté gauche, indiquant cette dépression sur la première vertèbre cervicale.
rMais sur les dixième et onzième figures, j’ai placé un r sur le côté droit, pour indiquer de toute manière le passage des nerfs sur l’autre côté.
s 5, 6, 7Processus postérieur ou épine de la deuxième vertèbre cervicale, dont on voit la face supérieure sur les dixième et onzième figures, et la face inférieure sur la septième figure.
t 9Épine [processus épineux] de la troisième vertèbre cervicale, également visible sur la onzième figure. Les apex de ces épines sont indiqués par c et ϖ sur la huitième figure, alors que l’épine elle-même y est indiquée par le chiffre 11
u 5, 6, 7Processus transverse latéral droit de la deuxième vertèbre cervicale. Le processus gauche, bien qu’il soit dépourvu de caractères, est cependant visible sur ces figures, de même qu’on peut facilement reconnaître sur les figures dix et onze les deux processus latéraux.
x 5, 6, 7Foramen du processus transverse de la deuxième vertèbre cervicale
y, z, 5 10Processus transverse latéral gauche de la troisième vertèbre cervicale ; y indique la partie interne, z la partie externe. En outre, la huitième figure montre le processus transverse latéral droit, désigné par les chiffres 7 et 8, et le gauche désigné par les chiffres 9 et 10.
α 8, 9Foramen du processus transverse de la troisième vertèbre cervicale.
β 6, 7, 11Processus descendant [inférieur] latéral droit de la deuxième vertèbre ; la forme concave de la surface d’articulation est montrée sur la figure 7.
γ 9, 10Processus descendant [inférieur] latéral droit de la troisième vertèbre cervicale, mais γ indique sa face postérieure sur les neuvième et onzième figures
δ 9, 11Processus ascendant [supérieur] latéral droit de la troisième vertèbre cervicale ; la neuvième figure montre sa surface convexe, la huitième figure montre les surfaces convexes des deux processus ascendants [supérieurs], désignés par les chiffres 3 et 4.
ε 5, 6, 7, 10Région où le corps de la deuxième vertèbre s’étire vers le bas.
ζ 9Région où le corps de la troisième vertèbre se porte vers le bas.
η 9Surface concave au sommet de la troisième vertèbre cervicale ; η indique la cavité, θ et κ les processus proéminents sur chaque côté ; ces deux processus, désignés par les chiffres 1, 2, sont visibles sur la huitième figure.
λ μ ν 10Partie antérieure du corps de la deuxième vertèbre, dans laquelle λ indique le tubercule proéminent, μ et ν les dépressions de chaque côté du tubercule.
1, 2, 3 etcCes chiffres visibles sur la huitième figure indiquent le nombre de processus de la troisième vertèbre cervicale. 1, 2 notent les deux surfaces convexes de la face supérieure du corps de la vertèbre, 3 et 4 les deux processus ascendants [supérieurs], 5 et 6 les deux processus descendants [inférieurs], 7, 8, 9, 10 les processus transverses, 11 l’épine [processus épineux],
ξ ϖ ρdont les sommets sont notés par ξ et ϖ ; ρ indique la surface inférieure de cette vertèbre.
ς 8, 9Dépression constituant la partie inférieure du foramen, d’où s’échappe la troisième paire de nerfs spinaux.
τDépression formant la partie supérieure du foramen susdit

L’homme est doté du cou à cause des poumons. Que le cou soit donné à l’homme à cause des poumons est un fait établi, puisqu’il est évident que lorsqu’il n’existe pas de poumon, il n’y a pas de cou. C’est pour cela que les poissons (qui n’ont pas de poumons) sont dépourvus de cou. Mais les animaux auxquels la Nature a donné des poumons ont également reçu d’elle un cou ; en effet, la trachée[260] par laquelleaa Elle est visible sur la figure 1 du chapitre 38. Mais on voit les vaisseaux traversant le cou et les poumons sur la figure placée à la fin du livre III et sur celle à la fin du livre IV. nous attirons l’air dans nos poumons en inspirant et par laquelle nous soufflons l’air en expirant, devait être portée de la bouche aux poumons et il devait y avoir en conséquence une certaine distance entre la bouche et les poumons, du moins s’il fallait que l’homme eût un souffle (qui est la substance de la voix) convenable ; sans l’aide de la trachée, il n’y aurait pas de voix, aussi nous ne nous étonnons pas qu’un animal sans cou ne puisse produire de voix[261].

×L’expression aspera arteria désigne la trachée et le larynx ; elle sera décrite au livre VI, chapitre 4 de la Fabrica.
×La description technique commence par le résumé du début du livre VIII du De usu partium de Galien, selon un procédé récurrent chez Vésale.