Livre I
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De même, le fait que les vertèbres ne soient pas formées d’un seul os chez les petits enfants est vrai pour toutes les vertèbres.Les vertèbres des petits enfants sont constituées de plusieurs os. En effet, la première vertèbre est constituée de deux os, joints l’un à l’autre à la manière d’appendices. Cette jonction est visible à la partie antérieure [arc antérieur]qq M dans la figure 2; L dans les figures 3, 4.
r X dans les figures 3, 4.
de la première vertèbre et làr où les autres vertèbres se prolongent en processus épineux. Les autres vertèbres, cervicales, thoraciques et lombaless,s La première ligne s’étendrait depuis ce foramen via ce s dans la figure 7 ; la seconde et la troisième depuis ce foramen via τ et τ [303]. sont constituées de trois parties, en plus de leurs appendices. Une ligne remplie de cartilage qui s’étend le long du processus épineux, depuis le foramen [foramen intervertébral ou trou de conjugaison] préparé pour la moelle spinale jusqu’à l’apex du processus épineux. Deux autres lignes venant du même foramen, séparent le corps de la vertèbre des deux processus transverses et des autres parties à l’arrière de la vertèbre, comme on peut le voir dans un agneau et un chevreau. Mais je préfèrerais que vous l’observiez chez de petits enfants, car ils sont plus exposés à des lésions osseuses que les gens plus âgés. Par ailleurs, dans un âge un peu plus avancé, ce nombre élevé d’os diminue : cependant, les appendices restent quelquefois visibles même dans la maturité, sans difficulté.Les articulations des vertèbres chez les personnes âgées. Chez les personnes âgées, ce n’est pas seulement l’union avec les appendices qui ne se voit plus, mais les corps des vertèbres, séparés généralement l’un de l’autre sur une grande distance par un ligament cartilagineux [disque intervertébral] intervenant entre eux, finissent par se rapprocher au point que l’on peut voir trois ou même quatre vertèbres si bien soudées ensemble, quand on les détèrre des cimetières, qu’on ne peut plus les séparer l’une de l’autre. Cette soudure se fait par l’intervention d’un certain processus [excroissance osseuse] formé sur la face externe du corps d’une vertèbre entrant dans une autre. Je pense que personne ne met en doute le fait que cette soudure est la cause des limitations des mouvements du dos chez les personnes âgées, qui ne peuvent plus l’étirer en arrière, mais qui se courbent de plus en plus, surtout si on a pu examiner les vertèbres d’un bossu, qui sont courbes et très solidement attachées par leurs corps. Mais en plus, la difficulté à se mouvoir chez les personnes âgées est augmentée par une étonnante rugosité des sourcils des os et par des tubercules des os qui empêchent le mouvement latéral de la tête. Enfin, l’insigne dureté [ossification] des ligaments [intervertébraux] interdit également aux vertèbres de se mouvoir aisément.

Chapitre XVI. Des vertèbres thoraciques
Première figure du seizième chapitre. Seconde. Troisième. Quatrième.

[Illustrations]

Index des caractères des quatre figures.

Parmi les douze vertèbres thoraciques, nous avons dessiné ici uniquement celles dont nous avons jugé la représentation nécessaire à leur description. En effet, la série complète des vertèbres du rachis, déjà montrée par la figure placée au début du quatorzième chapitre, est également proposée par les trois figures représentant le squelette complet à la fin de ce livre. Par ailleurs, les vertèbres thoraciques et les côtes qui s’articulent avec elles, sont également représentées par les deux premières figures au début du dix-neuvième chapitre. La première figure de ce chapitre montre une des vertèbres thoraciques, dessinée sur sa face antérieure ; les dix premières vertèbres thoraciques supérieures lui correspondent à peu près.
La deuxième figure présente la même vertèbre que celle montrée par la première figure, mais sur sa face postérieure.
La troisième figure montre la onzième vertèbre thoracique, sur sa face postérieure.
Sur la quatrième, nous avons représenté la douzième vertèbre thoracique, également sur sa face postérieure. 

×L’appel de note est mal positionné dans le texte, l’explication concernant la phrase suivante.