Livre I
112

Direction de l’ulna vers le poignet et description de son extrémité inférieure [distale]. Par ailleurs, à partir de son articulation avec l’humérus, l’ulna se dirige plus ou moins en droite ligne vers le bas [extrémité distale] en direction du poigneta,a De A à B dans les figures 1 et 2. devenant progressivement plus fin et plus grêle jusqu’à ce qu’il atteigne le poignet. Là, son colbb P dans les figures 1, 2, 5, 6, 10. long et fin augmente de dimension et est doté d’un appendicecc Q dans les mêmes figures. fait comme une petite tête sphérique, mais irrégulière. Sur la partie inférieure de cet appendice, un processusdd R dans les mêmes figures. s’avance en pointe, que les anatomistes Grecs appellent graphoïde et styloïde d’après sa ressemblance avec un stylet pour écrire. Il est formé pour augmenter la dépression où le carpe est articulé avec l’ulna, comme nous l’enseignerons, et pour produire le ligamentee 12eplanche des muscles. qui maintient l’articulation. Mais j’entreprendrai d’expliquer plus en détail la fonction de ce processus un peu plus tard, en raison de la trop grande importance que lui a attribuée Galien. Donc, la surface inférieure de l’appendice de l’ulna en regard du carpe présente sur le côté interne du processus pointu une dépressionff S dans la figure 9 [10].
g T dans les figures 1, 2, 3, 4, 7, 8.
irrégulière, qui est affermie par le cartilageg issu du radius et logé en grande partie entre le carpe et l’ulna, comme vous l’entendrez, mais qui n’est attaché ni à l’un ni à l’autre, et qui appartient au genre de cartilage qui est propre à l’articulation de la mandibule et du maxillairehh Figure dans la marge du chapitre 10.
i R, S dans la figure 4 du chapitre 22.
ou des clavicules avec les os adjacentsi comme nous l’avons mentionné. Excepté cette dépression de l’appendice de l’ulna, toute la surface en regard du carpe est encroûtée de cette sorte de cartilage qui recouvre généralement les dépressions et les têtes et les rend lisses. En plus de cette dépression, l’appendice de l’ulna a sur la face externe une dépressionkk V dans les figures 2, 10. qui est oblongue et (pour ainsi dire) cylindrique, disposée pour un tendon du muscle inséré sur le métacarpe devant le petit doigt et qui est l’auteur de l’extension du poignetl.l Λ dans la 9eplanche des muscles[417]. En plus de cet appendice, il convient maintenant d’examiner la forme de l’ulna sur toute sa longueur, certaines empreintes, ses tubercules faits comme des lignes.La forme de l’ulna sur toute sa longueur. Donc tout d’abord, à la racine du processus postérieur près de l’humérus, là où nous nous appuyons sur le coude, la surface inférieure de l’ulna est d’une certaine manière incurvéemm X, Y, Z dans la figure 6 ; V dans la 9eplanche des muscles. et ressemble à un triangle sur sa largeur ; comme elle est dépourvue de chair et de muscles, elle est facilement visible une fois la peau enlevée, elle reçoit seulement la terminaison nerveusenn S, T dans la même planche. des muscles au moyen desquels nous étendons l’avant-bras. Le sommet de ce triangleoo À partir de Z via a, a dans les figures 2 et 6 ; également a, a dans les figures 1, 2. s’étire vers le bas sur toute la longueur de l’ulna, et est saillant comme une ligne, surtout parce que les bords de cette ligne sont comprimés par deux muscles devant lesquels l’ulna cède la place ; le premierpp Λ dans la 9eplanche des muscles. s’étire le long du côté externe de la ligne, s’insère sur le métacarpe devant le petit doigt et est extenseur du poignet. Le secondqq Ξ dans la même planche. qui s’étire sur le côté interne, et devant lequel l’ulna cède encore plus de place, s’insère sur le carpe devant le petit doigt et fléchit le poignet. Cette ligne en relief est tracée le long de la partie inférieure de l’ulna jusqu’au milieu de sa longueur et un peu au-delà ; en plus de cette ligne, on en voit deux autres qui avec celle déjà mentionnée font que la forme de l’ulna qui s’avance de l’humérus vers le poignet n’est pas celle d’un cylindre mais d’un prisme triangulaire. Donc, la deuxième lignerr b, b dans les figures 1, 2, 5. en relief s’étire tout droit depuis la surface interne de la racine du processus antérieur de l’ulna [processus coronoïde], avec la première elle forme un surface communess d dans les figures 1, 6. comprimée par le muscle fléchisseur du poignet, comme nous l’avons dit. Elle forme une autre surfacett e dans les figures 2, 6. avec la troisième ligne [bord externe ou margo interosseus]u,u c, c dans les figures 1, 2, 5. la plus acérée et la plus rugueuse des trois, et qui s’avance très loin, en dehors du côté externe de la racine du processus antérieur de l’ulna ; elle s’avance et est saillante de manière à ce qu’un ligamentxx V dans la 7eplanche des muscles. robuste puisse s’y attacher, qui joint le radius à l’ulna sur toute la longueur de l’avant-bras comme une robuste membrane [membrane interosseuse]. La surfaceyy f dans les figures 1, 5. entre la deuxième et la troisième lignes est comprimée par les muscles qui occupent la loge interne de l’avant-bras et pour lesquels une place convenable a été préparée par l’ulna et le radius. Le principalzz Ξ dans la 6eplanche des muscles. de ces muscles est celui qui fléchit la troisième phalange des quatre doigts, come vous allez l’entendre. Mais puisque ces muscles au cours de leur progression le long de l’ulna tirent une partie de leur origine de la troisième face qui est entre la deuxième et la troisième lignes, cette face est plus rugueuse que celle que l’on voit entre la deuxième et la première lignes, d’où aucun muscle n’est originaire, sauf près de l’articulation de l’ulna avec l’humérus, où commence le muscle [muscle rond pronateur]aa Q dans la 7eplanche des muscles. supérieur de ceux qui mettent le radius en pronation. La troisième face limitée par la troisième et la première lignes est moins comprimée que les deux autres, et elle a une ligne qui lui est propreb,b g, g dans les figures 2, 6. cette ligne est obtuse mais longue et modérément saillante, et plus près de la troisième ligne que de la première. La Nature l’a faite pour trois musclesc,c Λ, Ξ, Π dans la 10eplanche des muscles. qui en sont issus par un triple début. Le premier est le muscle qui sera considéré comme le plus court des muscles [muscle supinateur] mettant le radius en supination, le deuxième et le troisième sont les muscles moteurs du pouce et de l’index, comme nous l’enseignerons dans le deuxième livre ; vous comprendrez d’autant plus facilement ces explications que vous aurez examiné plus attentivement dans les os ce que nous décrivons maintenant. Car ce sont des choses dont la vue et la connaissance ne donnent pas moins de plaisir que la dissection du cerveau et d’autres parties auxquelles nous réservons notre admiration aujourd’hui, pour ne rien dire de leur très grand intérêt pour effectuer notre art, quand en gardant l’œil sur ces lignes, nous savons avec certitude que nous avons replacé un os fracturé ou luxé comme il le faut. Donc, l’ulna est fait de cette manière sur plus de la moitié de sa longueur. Mais lorsqu’il approche du carpe, il serait entièrement cylindrique si la deuxième ligne n’était pas làd,d β dans les figures 1, 5. beaucoup plus saillante, et si, en s’étirant obliquement vers le bas, elle ne formait pas une surface pour le muscle carré [muscle carré pronateur]ee X dans la 7eplanche des muscles. qui en est originaire et qui est l’artisan du mouvement en pronation du radius, comme cela sera enseigné. S’il reste encore quelque chose à apprendre au sujet de l’ulna,

×L’appel de notes n’est pas visible dans le texte.