Livre I
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mais ces dernières ne sont pas représentées avec une parfaite exactitude, parce que cette partie de l’os se présente à la vue comme étant rugueuse, irrégulière et inégale comme du rocher brisé.
H, I 2, 3Ce qui se trouve à la droite [gauche] de H [crête iliaque] et de I [épine iliaque postéro-supérieure] dans la deuxième figure, et à la gauche [droite] dans la troisième figure[478] est une portion de l’ilium [aile iliaque] qui s’étend vers l’arrière au-delà des limites des processus transverses du sacrum.
L, R, R, Pdans la première figure, mais Q, H, R, R, P dans la deuxième, et P, L, H, Q dans la troisième figure, indiquent l’appendice de l’ilium. Mais L note particulièrement le côté interne de l’appendice, R et R le côté externe, moins comprimé que le côté interne. P indique l’extrémité antérieure de l’appendice, Q son extrémité postérieure.
K, K 3La surface [fosse iliaque] se trouvant à la gauche [droite[479]] de ces lettres fournit l’origine du neuvième muscle moteur du dos.
M, N, O 3Partie saillante [ligne arquée, dite autrefois innominée] d’où se détache le dixième muscle [muscle obturateur interne] moteur de la cuisse[480]. La surface [fosse iliaque] que nous avons annotée par P, L, K, K, M, N, S dans la troisième figure ou qui est circonscrite par ces lettres, fournit l’origine du septième muscle [muscle iliaque] moteur de la cuisse.
T 1, 2, 3Dépression dans la partie supérieure de l’os de la hanche, fournissant un chemin au sixième muscle [psoas] et au septième muscle [muscle iliaque] moteurs de la cuisse, et aussi au premier nerf gagnant la jambe.
S 1, 2, 3Partie saillante [épine iliaque antéro-inférieure] constituant le côté externe de la dépression mentionnée précédemment.
X 1, 2, 3Partie saillante [éminence ilio-pectinée] formant le côté interne de la dépression mentionnée précédemment.
Z, Y 2Première ligne [ligne glutéale ou demi-circulaire antérieure] très peu apparente à l’arrière de l’ilium.
a, b 2Deuxième ligne [ligne glutéale ou ligne demi-circulaire inférieure] à l’arrière de l’ilium.
e, f, g 1, 2Cavité et acetabulum de l’os de la hanche [ischium] dans laquelle le fémur s’articule. En plus, g indique en particulier la surface au fond de l’acetabulum, qui n’est pas recouverte de cartilage lisse et poli, mais qui est creusée plus profondément que le reste de la superficie de la cavité.
i, i, 1, 2Sourcils de l’acetabulum de l’os de la hanche [ischium].
h 1, 2Partie où les sourcils s’arrêtent ; elle contient une sorte de très grande dépression [échancrure sciatique].
c 2, 3Surface par où passe le plus grand nerf du corps [nerf sciatique] accru d’un très grand nombre de nerfs.
d 2, 3Processus [épine sciatique] de l’os de la hanche [ischium] d’où se détache un ligament en direction du sacrum.
k 1, 2, 3Dépression [petite échancrure sciatique] de l’os de la hanche [ischium] vers laquelle le dixième muscle [muscle obturateur interne] moteur de la cuisse revient comme autour d’une poulie, grâce au talent de la Nature.
l, m, n, o, p, qDans la deuxième figure, ces lettres - mais seulement l dans la première figure - indiquent l’appendice [tubérosité ischiatique] de l’ischium ; l indique la limite postérieure de cet appendice, q sa limite antérieure, m la première impression de l’appendice, o la deuxième, n la troisième, p jusqu’à q la quatrième.
u, u 1, 2Indique la surface [symphyse pubienne] où le pubis droit se joint au gauche au moyen d’un cartilage intermédiaire. Mais le u dans la première figure indique en particulier la surface rugueuse de l’os dont le cartilage a été enlevé. Dans la deuxième figure, on voit la partie externe [tubercule pubien] de cet os qui est rugueuse pour donner insertion à des muscles.
r 1, 2, 3Foramen du pubis [foramen obturé], c’est le plus grand des foramina de tous les os.
V 1, 2, 3Dépression [canal obturateur] dans la partie supérieure du foramen du pubis, par où passent la grande veine et la grande artère [veine et artères fémorales] gagnant la jambe, et les vaisseaux spermatiques chez les hommes.
ʃDépression dans la partie supérieure du pubis fournissant un chemin à une veine, une artère et au troisième nerf gagnant la jambe.
T 1, 2, 3Dans cette partie, le pubis s’épaissit légèrement afin de ne pas s’exténuer ; chez les hommes, il produit le deuxième muscle du pénis et un de ses composants.

Livre Des os, chapitre 20 Sur les processus transversesaa Figure 2 du chapitre 18, du L supérieur à L via M. Les dépressions et les parties saillantes de ces processus sont marquées par N, O, P, Q, Φ.
b figures 1, 2, 3; Θ dans les figures intégrales. Pour les limites circonscrivant ces os, voyez l’index des caractères.
c S dans les figures intégrales.
des trois vertèbres sacrées supérieures un seul osb s’articule de chaque côté. Galien affirme qu’aucun nom n’a été donné à l’os tout entier[481].Ilium, pubis et ischium. En effet la partie large, supérieure et postérieure de cet os, articulée avec le sacrum, est appelée ilium ; sa partie antérieure est le pubis, qui rejoint l’os de l’autre côté [os pair] dans cette région du pubisc qui a un très grand foramen ; la surface intermédiaire près de la tête du fémur est appelée l’os de la hanche [ischium]. Donc, tout l’os sur un côté [du corps] n’est pas nommé autrement que par les noms des trois os dont il est composé, chacun d’eux étant circonscrit par des frontières qui lui sont propres, à l’arrière, à l’avant et au milieu, c’est à dire l’ilium, le pubis et l’os de la hanche [ischium]. Pour Celse, l’os tout entier est appelé os coxal[482], pour l’auteur de l’Introduction ou du Médecin, comme pour Hippocrate,Dans le livre Sur les articulations. il est quelquefois appelé ischion (ce qui signifie os de la hanche) ; toutefois la partie plus large et postérieure de cet os est appelée ilium, la partie antérieure pubis

×La position est inversée par rapport à la légende.
×La position est inversée par rapport à la légende.
×Le nom de la partie est le même que celui de l’os (cf. humerus).
×Galien, De ossibus (éd. Balamius, Paris, 1535, p.40 ; éd. I. Garofalo et A. Debru, Paris, 2005, p. 78). Galien consacre à peine une demi-page à la description de ces os, qui constitue chez Vésale un des chapitres les plus longs et les plus détaillés, contenant l’insertion d’origine des muscles et des nerfs.
×Celse distingue les hanches proprement dites (coxæ) et le pubis qu’il nomme pecten. De medicina VII, 23 (éd. J. Henderson, The Loeb Classical Library, t. III, Londres, 2002, p. 488 : os coxarum). Le terme utilisé par Celse pour désigner l’ensemble de l’os de la hanche a prévalu dans la nomenclature anatomique moderne.