Livre I
130

Ce que nous voulons éviter, autant que possible, en appelant «  Dos » la région externe [latérale] de la superficie plane de l’ilium et «  Épine » son appendice semi circulaire, qui apparaît rugueux, irrégulier et comprimé sur le côté internett L dans les figures 1, 3.
u R, R dans les figures 1, 2.
et externeu.Quels muscles occupent l’appendice. L’appendice est comprimé sur sa surface interne, pour devenir plus ample à cet endroit et donner une meilleure origine à la partie charnuexx Δ dans la 6eplanche des muscles. du muscle transverse de l’abdomen. L’appendice est comprimé sur le côté externe et devient plus ample pour le commencement de la partie charnue du muscle oblique ascendant de l’abdomenyy Πdans la 4eplanche des muscles. et pour l’insertion du muscle oblique descendant de l’abdomenz.z Θdans la 3eplanche des muscles. Toute la surface supérieure de l’appendice est occupée par ces trois muscles, et de même qu’ils sont plus amples et plus charnus sur les côtés de l’ilium que près du dos, ou dans la région antérieure de l’abdomen, de même la partie antérieureaa De R à P via R dans la figure 2. de l’appendice, en regard des côtés de l’abdomen, et la surface de l’ilium à laquelle l’appendice est joint, sont plus épaisses que la partieb la plus proche des vertèbres et du dos. L’extrémité antérieurecb De R à Q via H dans la figure 2.
c P dans les figures 1, 2, 3.
de l’appendice, c’est-à-dire la partie antérieure de l’épine iliaque, est très épaisse, parce qu’en plus des muscles de l’abdomen qui y sont attachés, elle fournit le commencement de deux muscles, dont l’undd Σ et ʃ dans la 3eplanche des muscles. sera compté comme le premier muscle moteur de la jambe [muscle sartorius], l’autreee Φ et x dans la même planche. comme le sixième [muscle tenseur du fascia].Quels muscles occupent la grande superficie interne [médiale] de l’ilium. De la grande superficie interne [médiale] de l’ilium, est issu d’abord le muscleff Ξdans la 8eplanche des muscles. qui sera compté comme le neuvième muscle moteur du dos [muscle quadratus des lombes], qui prend une portion de son origine de la surface de l’ilium à peine dépriméegg Surface à gauche [droite] de K, K dans la figure 3. mais très grande (qui est visible près de la région du processus transverse de la cinquième vertèbre lombale). Mais outre cette compression de l’ilium, une autre grande superficie [fosse iliaque]hh P, L, K, K, M, N, S dans la figure 3. concave, qui n’est pas rugueuse du tout, est occupée par le septième muscle moteur de la cuisse [muscle iliaque]ii Λ dans la 8eplanche des muscles. ; ce dernier se détache de la grande superficie interne de l’ilium par un commencement charnu et ample comme un demi-cercle, et ensuite s’arque progressivement en même temps que le tendon du sixième muscle moteur de la cuisse [muscle psoas majeur]k,k Θdans la même planche. et avec le premier nerf gagnant la jambe [nerf fémoral]l,l Chiffre 57 dans la figure 2 du chapitre 11 du livre IV ; et ζ dans la 10eplanche des muscles.
m T dans les figures 1, 2, 3.
il passe à travers la dépressionm qui a été sculptée spécialement pour lui dans l’ischium, comme nous l’enseignerons.Dépression sculptée sur la partie supérieure de l’ischium. En effet, sur la partie supérieure de l’ischium, près de la régionnn e, f, g dans les figures 1, 2.
o A dans les figures 1, 2 du chapitre 30.
au-dessus de l’acetabulum dans lequel la tête du fémuro s’articule, comme vous l’entendrez, une dépression [dite encore échancrure innominée] est creusée, suffisamment grande pour loger les muscles qui descendent par là ; elle est visible lorsque l’os a été nettoyé et elle est pleine de foramina d’où se détachent les ligaments qui rendent l’os lisse et poli à cet endroit et comme enduit de smegma [synovie], de telle sorte que le septième muscle de la cuisse puisse se recourber et tourner autour de cette dépression, avec un tendon du sixième muscle.Les tubérosités de la dépression. Une tubérosité remarquablement saillante augmente cette dépression de chaque côtépp Dans les figures 1, 2, 3, la protubérance latérale est indiquée par S et la médiale par X. et empêche les muscles descendant par cette voie de dévier de la dépression. Mais en plus de cette fonction, la tubérosité [épine iliaque antéro-inférieure] qui se trouve sur le côté externe [latéral] de la dépression produit le neuvième muscle moteur de la jambe [muscle droit de la jambe]qq Φ dans la 4eplanche des muscles. et pour cette raison, elle apparaît volumineuse et irrégulière, ayant en propre une petite dépressionrr Le S de la figure 1 se trouve sur cette fissure. comme une fissure, d’où ce robuste muscle prend son origine. La deuxième tubérosité [dite éminence ilio-pectinée], formant le côté interne [médial] de la dépression susdite, contribue considérablement à renforcer l’ischium, qui devait nécessairement être épais et solide, d’une part en vue de la robustesse de l’articulation, d’autre part parce que la cavité la plus profonde de tout le corps, celle avec laquelle le fémur s’articule, devait être creusée à cet endroit.Comment il a été prévu de donner de la force à l’ischium. Et en vue de cette fonction, la surface interness M, N, O dans la figure 3. de l’ilium à la partie supérieure de son articulation avec le sacrum est épaisse et solide, et l’os s’étend par une partie en relief continue vers la surface interne de la deuxième tubérosité ; non seulement cela augmente la force de l’ischium, mais donne le commencement du dixième muscle moteur de la cuisse [muscle obturateur interne]tt F, G dans la 16eplanche des muscles, et r dans la 13e. qui occupe la partie interne de l’os du pubis et donne un mouvement de rotation vers le dehors à la cuisse.Les lignes au dos de l’ilium et les muscles qui occupent cette région. Ensuite, du dos de l’ilium, c’est-à-dire de sa grande surface externe, qui est plus rugueuse que sa surface vers l’intérieur, trois muscles principalementuu Premier muscle : Π dans la 9eplanche des muscles ; deuxième : Σ dans la 10eplanche ; troisième : Σ dans la 11eplanche. se détachent, occupant avec leurs commencements toute la surface dorsale de l’ilium. Le premier sera compté comme le premier muscle moteur de la cuisse [muscle grand fessier], remplissant en grande partie la surface dorsale postérieure de l’ilium avec son commencement. Deux lignes indiquent quelle superficie il occupe sur cette surface : ce sont deux lignesxx Z, Y pour la première ligne dans la figure 2 ; a, b pour l’autre dans la même figure. à peine proéminentes au dos de l’ilium, dont le tracé est semi-circulaire et qui divisent le dos pour ainsi dire en trois surfaces : la première surface [lèvre externe] se trouve en-dehors de la première ligne [ligne glutéale postérieure] et elle est occupée par le premier muscle moteur de la cuisse. La deuxième est visible entre la première et la deuxième ligne [ligne glutéale antérieure] et elle produit le muscle qui sera compté comme le deuxième muscle moteur de la cuisse [muscle moyen fessier]. La troisième surface qui s’étend sur une distance assez courte depuis la deuxième ligne jusqu’à l’articulation avec l’os de la hanche [ischium], fournit le commencement du troisième muscle moteur de la cuisse [muscle petit fessier]. Telle est la manière dont la partie ample de l’os, qui est dite ilium, est jointe au sacrum ; la partie intermédiaire, qui est appelée l’os de la hanche (ischion) a déjà été expliquée en grande partie[487]. En effet, nous avons dit que cette partie de l’os est plus épaisse et plus solide de manière à soutenir avec plus de fermeté le corps tout entier lorsqu’il repose sur une seule jambe et à former une surface appropriée pour que la cavité avec laquelle le fémur s’articule puisse y être creusée.L’acetabulum disposé pour l’articulation avec le fémur. En effet sur cette surface de l’os de la hanche [ischium] est creusée une cavitéyy e, f, g dans les figures 1, 2. ample, sphérique, la plus profonde de toutes les cavités du corps avec lesquelles les os s’articulent ; elle n’est pas complètement lisse ni encroûtée par un cartilage poli, mais une considérable portion de la surface antérieure [surface semi-lunaire]zz g dans les figures 1, 2. est plus profondément incisée que le reste de sa circonférence, elle apparaît rugueuse et pleine de petits foramina aveugles, en vue de la production d’un ligament rondaa P dans la figure 2 du chapitre 49 du livre II. qui s’insère sur le milieu ou sur le sommet de la tête du fémur. Ensuite, les sourcils de cette cavité ne sont pas autant saillants sur la surface antérieure que sur la surface postérieure,

×Aujourd’hui, partie postéro-inférieure de l’os coxal, tandis que l’ilium forme en grande partie la partie supérieure de l’acetabulum (autrefois appelée cavité cotyloïde, hémisphérique).