Livre I
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Le même processus est indiqué par i sur les figures 2, 3, 9 et 10.
k 4, 10Dépression de la malléole interne [malléole médiale], d’où un ligament cartilagineux se détache pour s’insérer sur le talus.
l 1, 3, 9Dépression rugueuse et irrégulière visible sur la face antérieure de l’appendice inférieur du tibia, d’où un ligament cartilagineux se détache pour s’insérer sur le col du talus.
m 2, 4, 10On voit sur cette surface les dépressions par où passent trois tendons qui s’avancent dans la partie inférieure du pied.
n 2, 5, 6, 9Dans la première figure E indique la malléole externe [malléole latérale] ; en effet elle n’est rien d’autre que l’appendice inférieur de la fibula. Mais dans la majorité des figures cette malléole est indiquée par n.
o, p 1, 5La partie ombrée de la malléole s’étendant de o à p est la partie de la fibula qui, même avant toute ouverture, apparaît comme un os nu et non recouvert de muscles.
q, q 2, 6Voie empruntée par les tendons du septième et du huitième muscles moteurs du pied [muscle long fibulaire et muscle court fibulaire] auxquels la fibula offre ici une dépression.
r 2, 6, 11Dépression[510] dans l’appendice inférieur de la fibula, d’où se détache un ligament qui s’insère sur le talus.
s, s 2, 5Première ligne ou premier angle [bord antérieur ou margo anterior] de la fibula.
t, t 1, 2, 5, 6Deuxième ligne [bord interosseux] de la fibula.
u, u 1, 2, 5, 6Troisième ligne [bord postérieur] de la fibula.
x, x 1, 5Premier côté [face interne ou médiale] de la fibula. Mais x et x indiquent en particulier la ligne légèrement en relief de ce côté pour le muscle extenseur de l’hallux [muscle long fléchisseur de l’hallux].
α, α 1, 5Deuxième côté [face externe ou latérale] de la fibula.
ββ 2, 6Troisième côté [face postérieure] de la fibula.
γγ 1, 3Première ligne [bord antérieur ou margo anterior] du tibia.
δδ 1, 2, 3, 4Deuxième ligne [bord latéral ou interosseux] du tibia.
εε 1, 2, 3, 4Troisième ligne [bord médial] du tibia.
ζ 1, 3Premier côté [face externe ou latérale] du tibia.
η 1, 3Deuxième côté [face interne ou médiale] du tibia.
θ 2, 4Troisième côté [face postérieure] du tibia.
κ 2, 4Ligne rugueuse sur le troisième côté du tibia, sur laquelle s’insère le muscle caché dans le mollet [muscle poplité]

La jambe. Fibula. Tibia. Dans la jambe, comme dans l’avant-bras, se trouvent deux osaa Vue d’ensemble dans les figures 1, 2. De Φ Ψ à Ω dans les figures intégrales.
b Vue d’ensemble sur les figures 3, 4.
c Vue d’ensemble sur les figures 5, 6.
qu’Hippocrate appelle en permanence les os de la jambe : l’un d’euxb, le plus interne [médial] et le plus épais, porte le nom de tout le membre, soit knêmé et tibia, l’autrec, plus externe [latéral], et qui le cède au précédent en épaisseur, est appelé par les Grecs peroné, et par les Latins sura et fibula. Quant à moi, pour la clarté de l’enseignement, j’appellerai l’os le plus épais «  l’os de la jambe » [tibiæ os], en distinguant cet os de l’ensemble du membre qui est formé de ces os, de muscles, de veines, d’artères, de nerfs, et de peau recouvrant le tout. L’os plus fin sera avec raison nommé fibula, pour le distinguer de sura, que les Grecs appellent gastroknemia, parce qu’il ressemble au ventre de la jambe.Les appendices du tibia et de la fibula. Le tibia et la fibula ont un appendice en haut et en bas. L’appendice supérieur du tibia [extrémité proximale ou facette articulaire supérieure]dd Les appendices du tibia sont premièrement A, B dans les figures 1, 3; ensuite D dans les figures 1, 3. Ceux de la fibula sont : C dans les figures 1, 5, et E en 1, 5.
† B dans les figures 1, 3.
* F, G dans les figures 2, 4, 7.
est très épais et volumineux, mais plus épais sur la face antérieure, et il est visiblement plus allongé vers le bas dans la région antérieure que dans la région postérieure.Articulation du fémur avec le tibia. Deux cavités oblongues* sont creusées sur cet appendice, elles sont séparées l’une de l’autre par une tubérosité [éminence intercondylienne ou épine du tibia]ee H, I, K dans la figure 7. rugueuse et irrégulière, et encroûtées par un cartilage lisse [cartilage articulaire]. Ces cavités reçoivent les têtes inférieures [condyle médial et condyle latéral]ff E, F dans les figures 1, 2 du chap. 30. du fémur ; mais la tubérosité au milieu de ces cavités entre dans la grande cavité [fosse intercondylaire]gg I dans la fig. 1 du chap. 30. entre les têtes du fémur sur la surface postérieure. En outre, depuis sa surface supérieurehh I dans les figures 2, 3, 4, 7. et centrale, qui est rugueuse et irrégulière et qui n’est visiblement recouverte d’aucun cartilage, cette tubérosité émet un ligament très robuste [ligament croisé postérieur]i,i X dans les figures du chap. 1 du livre II. qui s’insère dans l’espace ou l’intervalle entre les têtes du fémur, comme nous l’avons dit récemment. La partie centrale de cette tubérosité est donc rugueuse et irrégulière, afin de mieux présenter au fémur les ligaments qui proviennent de sa région la plus élevée et aussi de sa surface postérieurek.K K dans les figures 2, 4, 7. Aucun ligament s’insérant sur le fémur ne se détache de la région antérieurell H dans la figure 7. de cette tubérosité, qui est très peu saillante, même si elle est également rugueuse et largement concave, mais les ligaments qui sont produits dans cette région attachent sur la face antérieure de cette tubérosité des cartilagesmm Toute la fig. 8, dans laquelle le cartilage droit est marqué L, et le gauche M. qui augmentent les cavités dans le tibia et dont je vais parler maintenant.Les cartilages [ménisque médial et ménisque latéral] qui augmentent les cavités dans le tibia. Puisque les deux cavités dans le tibia qui admettent les têtes du fémur sont seulement superficielles, et moins concaves que les têtes [condyles] ne sont convexes (même si Galien a cru le contraire), la Nature a augmenté la profondeur des cavités avec un art merveilleux ;Livre 3 de L’Utilité des parties, et Commentaires sur les livres d’Hippocrate sur les fractures. en plus des cartilages lisses [articulaires] qui recouvrent comme une croûte les cavités du tibia et les têtes du fémur, elle a donné à chaque cavité un cartilage unique, qui n’est relié au fémur et au cartilage par rien d’autre que des ligaments. En effet ce cartilage est attaché uniquement aux ligaments qui entourent l’articulation du genou en l’encerclant, et en outre, au moyen d’un ligament intermédiaire, il est attaché à la face antérieure et postérieure de la tubérosité qui sépare les cavités du tibia qui admettent les têtes [condyles] du fémur, comme cela a été dit. Ces cartilages sont plus mous que le cartilage pur et ils participent pour ainsi dire de la nature du ligament. Ensuite là où ils sont en contact avec les os, ils apparaissent très unis, lisses, lustrés, et enfin recouverts d’une humeur grasse [synovie]. En plus, sur le pourtour de l’articulation, ils sont épaisn,n N dans la figure 8. mais

×Fossette de la malléole latérale dite aussi fossette digitale, fossette d’insertion du ligament talo-fibulaire postérieur.