ζ 1, 2, 3 | Processus de l’os temporal [processus mastoïde], en forme de téton, en grec mastoeïdes [petit sein], en hébreu ʽeẓem pitmii[631]. |
E 2, 3 | Os en forme de coin [sphénoïde] ; en grec sphénoeïdes. Galien le limite à l’os qui descend vers le palais (même s’il touche à peine le palais), os polymorphe. On l’appelle os cuneiforme palati [os cunéiforme du palais], os basillare [os de la base], même si on donne aussi ce nom à l’os temporal, en hébreu moshav ha-moaḥ ; os baxillare [os en forme de sandale], os paxillare, os colatorii [os troué comme un filtre], os cribratum [os troué comme un tamis], cavilla [os cribleux], bien quʽon nomme également ainsi le talus. |
η 2 | Surface du crâne que je nomme « surface pierreuse » [partie pétreuse de lʽos temporal]. |
θ 2 | Processus du sphénoïde, en forme d’aile de chauve-souris, en grec ptérigoeïdes, en hébreu ʽeẓem kenafii. |
F 1, 2, 3 | Cette aire et celle qui lui est symétrique [zygoma] sont appelées os de la joue, en grec zugômata, zugoïdes, zugôdes, en hébreu, ʽaẓamot ha-zūg [os en paire]. On les appelle aussi ossa paris [os en couple], ossa paria [os couplés] ‑ ces noms désignent aussi les os temporaux ‑, ansæ ossium temporum [anses des os temporaux], arcualia ossa [os arqués] Nous nʽavons inscrit aucun caractère sur les douze os de la mâchoire supérieure [maxillaire], parce qu’ils sont dépourvus de nom spécifique, bien que le septum nasal soit appelé cristæ os [os de la crête] par certains. La mâchoire supérieure [maxillaire] est aussi appelée genus [joue] en grec, mandibula en latin, ha-léhi ha-elyōn en hébreu. |
G | Ces noms conviennent aussi à la mâchoire inférieure [mandibule], annotée par un G, que que le traducteur dʽHaly Abbas[632] nomme fauces [la gorge]. On compte généralement seize dents, odontes, en hébreu shinaïm, par mâchoire : les quatre du milieu, sur le devant, sont appelées incisorii dentes [incisives], en grec kteneis [les coupantes], dichasteis [les tranchantes], ktenes [en forme de dent de scie], guelasiaoi [les rieuses], à quoi correspond le latin risorii dentes ; quaterii, hameḥatekhim en hébreu [les rieuses], quadrupli [les quadruples]. Mais les deux dents du milieu, prises à part, sont aussi appelées duelles. Celle qui leur est contiguë, de chaque côté, est appelée canine ; il y a donc deux canines par mâchoire, en grec kunodontes [dents de chien], en hébreu kelaviimou methaleot, en latin mordentes dentes [les mordantes], risorii dentes [les rieuses]. Les cinq suivantes, de chaque côté, sont appelées les dents molaires, en grec muletai [les meulières] et gomphoi [les clous]. Cicéron appelle les molaires, maxillaires ou paxillaires, genuini dentes[633][dents de la joue], mais d’autres nomment ainsi les dents qui poussent après la puberté ; en grec sôphronistereis [dents de sagesse), krantereis et opsigonoi [les dernières nées], en latin dentes sensu [dents du sens] et dentes sapientiæ [dents de sagesse], cayseles, naghuid, neguegidi, nanged, alhalm[634]. Les molaires sont encore appelées toḥanot par les Hébreux. |
H 2 | Os en forme d’hupsilon υ [os hyoïde], en grec hyoeïdes, hupsiloeïdes, lambdoeïdes, parastatès, pharugetron [os du gosier], os en forme d’upsilon υ, ou de lambda majuscule Λ, en hébreu ʽeẓem lami[635] ou ʽeẓem lamdii [os en forme de lambda majuscule]. On l’appelle encore linguæ os [os de la langue], gutturis os (os de la gorge], os laude, os morsus Adam[636]. Un traducteur d’Avicenne écrit dans le chapitre « Du gosier » : « Lʽos Alfaic a quatre faces, deux en haut [cornua superiora], deux en bas [cornua inferiora], ce qui nʽest souvent pas facile à observer pour un étudiant en Anatomie ». |
I, K, L, M et N | Ces caractères, presque toujours bien visibles sur les trois figures, désignent le rachis ; en grec rachis, akanthe [épine], nôton [dos], en latin spina [épine], tergum [dos], hominis carina [carène du corps humain], en hébreu shidra. Le rachis est constitué d’un grand nombre de vertèbres, en grec spondyloi [pivots], en hébreu ḥulioth. Verticulæ [jointures vertébrales], fusi ossium [fuseaux des os]. Les vertèbres développent sur leur face postérieure un processus pointu, appelé en grec acanthe [épine], siminea, adsenascem, senasem. La nuque est comprise entre I et K, on l’appelle trachelos et auchen [nuque] en grec, collum [cou] en latin, ẓavvarou garōnen hébreu. Le tenon atlas est le nom que certains n’attribuent cependant qu’à la septième vertèbre cervicale. Entre K et L sont comprises les vertèbres du thorax (en grec thôrax, parfois nôton [dos], métaphrenon [haut du dos]), on trouve aussi pectoris uertebræ [vertèbres de la poitrine] ou simplement dorsi uertebræ [vertèbres du dos], en hébreu ḥazé, en latin interscapilli uertebræ [vertèbres de l’entre-deux des épaules]. Entre L et M sont comprises les vertèbres des lombes, lumbi, en grec osphues [reins], ixues [hanches], psoiai [reins], en latin renum uertebræ, en hébreu matnaïm [vertèbres lombaires], alchatin[637]. Entre M et N se situe le sacrum, en grec ieron osteon [os sacré], platu osteon [os plat], en latin latum os [os large], en hébreu ʽeẓem pi-ha tabaʽat. On le nomme encore lumbare os [os lombaire], ossa clunium [os des fesses], ossa clauium [os des clefs], alagas, agit, abhans, abhaum, ossa uetula [os de vieille femme], osamium, osanum. Mais ces noms ont aussi été attribués au coccyx. Un N est inscrit sur l’os du coccyx, en grec kokkux [coucou], spondylion [vertèbre], orropyguion [extrémité de la colonne], en hébreu ʽaẓé, alhosos[638] ; ensuite, les autres noms que nous avons attribués à lʽos sacré, selon les leçons des traducteurs. |
O 1 2, 3 | Os de la poitrine [sternum], sternon en grec. Certains nomment ainsi la partie supérieure de l’os, et appellent la partie inférieure stèthos [poitrine] en grec, ʽeẓem he-azé [thorax] en hébreu, thorax [cuirasse], asser [poutre], cossos, scutum cordis [bouclier du cœur]. |
P 1, 2, 3 | Cartilage effilé de lʽos de la poitrine [cartilage ensiforme], en forme d’épée, xiphoeïdes en grec, ʽeẓem bedellii raḥav, geroni [sternum] en hébreu, alchangri[639](ces noms désignent lʽensemble de l’os de la poitrine). Autres noms : malum granatum ensisoidis [grenade terminée en glaive][640], cultralis [en forme de couteau], epiglottalis cartilago [cartilage de l’épiglotte], scutum [bouclier], clypeus oris stomachi [bouclier de l’entrée de l’œsophage], medium furculæ inferioris [milieu de la fourche inférieure]. |
De 1, 2, 3 à 12 | Dans les trois figures sont indiquées aussi bien les douze vraies côtes du thorax que les fausses. Les côtes se disent pleurai en grec, ẓelaʽoten hébreu. |
Q 1, 2, 3 | Clavicules, en grec kleides [barres de verrous] ; certains les nomment iugulia [jugulaires], humeri [épaules] ; en hébreu shekhem. On dit aussi furculæ [fourches], ou plus précisément les branches inférieures[641] de la fourche, pour les distinguer ainsi de lʽaire inférieure de lʽos de la poitrine [sternum]. |
R 1, 2, 3 | La scapula ou omoplate, mais plusieurs Latins l’appellent humerus [épaule] ; en grec ômos [épaule], ômoplatè [partie plate de l’épaule], épinotion [sur le dos], platè [partie plane]. Autres noms : scoptulum, opertum, scoptula, en hébreu katef. On lit encore spatula [spatule] et scutum pectoris [bouclier de la poitrine]. |
λ | Dans les trois figures, le lambda indique le processus supérieur de la scapula, que nous appelons généralement sommet de l’épaule ; en grec akrômion, parfois to akrômion osteon par Hippocrate, koraoeïdes [en forme de bec de corbeau] chez Galien. Agrasso ḥartum [tête de lʽhumérus] et ḥartom pi ha-ʽorèv [bec de corbeau] en hébreu. Autres noms : rostrum porcinum [groin de porc], caput scapulæ [tête de la scapula], alacharam, manchar[642], algorab, destructum. |
μ | Dans la première figure, le mu indique le processus interne ou inférieur de la scapula [processus coracoïde ], |