| R,R,R | Cervelet encore enveloppé par la fine membrane[100]. |
| S,S,etc. | Vaisseaux semblables à des veines[101] entrelacés dans la fine membrane du cervelet. |
| T,T | Ramifications des vaisseaux[102] entrelacés dans la fine membrane du cervelet [erreur pour cerveau], s’avançant vers les artères qui montent en longeant l’arrière des ventricules droit et gauche du cerveau, pour former les plexus que d’éminents anatomistes ont comparés à l’enveloppe la plus externe du fœtus [plexus choroïdes]. |
| V,V | Portion de la dure-membrane [tente du cervelet ou tentorium cerebelli], qui séparait la partie supérieure du cervelet du cerveau. |
| X,X | Ramifications des vaisseaux[103] entrelacés dans la portion de la dure-membrane qui vient |
| Z,Z | Comme dans la septième figure, Z et Z indiquent la dure-membrane du cerveau attachée à l’os [os temporal] dans lequel est logé l’organe de l’audition. |
Neuvième figure du septième livre.
Index des caractères typographiques de la neuvième figure.
Sur cette figure on a conservé la même portion de cerveau[104] que sur la huitième, mais la figure [de la tête] a été posée sur sa face, et la partie de la dure-membrane séparant le cerveau du cervelet [tente du cervelet] a été enlevée. Ensuite le cervelet a été sorti de son emplacement dans le crâne à l'aide des mains et il pend un peu en bas, à l'envers, de telle sorte que sa surface normalement au contact du crâne soit exposée au regard, et que la cavité de la moelle spinale[105] soit visible, cette cavité formant une des deux parties[106] du quatrième ventricule. En plus, outre la progression de certains nerfs et veines, le premier et le deuxième sinus de la dure-membrane ouverts sur cette figure sont représentés avec précision[107].
| A,A | Portion du cerveau laissée en place dans la cavité crânienne, et observée ici encore dans son emplacement. |
| B,C,D | Ces trois lettres indiquent le cervelet sorti de son emplacement et récliné, encore enveloppé de la fine membrane, et sa jonction avec la moelle spinale. Mais B indique spécifiquement la partie droite [hémisphère droit] du cervelet, correspondant au creux du crâne noté par P. Et D indique la partie gauche [hémisphère gauche] qui |
×Pie-mère certainement mais aussi probablement arachnoïde, bien visible sur un encéphale frais.
×Il s'agit en fait des branches des artères cérébelleuses supérieures.
×Ce sont là les vaisseaux (artères et veines) choroïdiens, indiqués par ces légendes « T » difficiles à identifier sur la figure.
×À ce niveau en effet, des veines cérébelleuses supérieures peuvent rejoindre soit des lacs veineux intra-tentoriels, soit les sinus latéraux directement.
×Le fait que Vésale ait montré ainsi et seulement une vue dorsale du tronc cérébral, de surcroît sans avoir fait l'ablation du cerveau restant de la figure précédente, est pour le moins étrange. En effet cela le contraint à sortir la totalité des éléments de l'espace infra-tentoriel au risque de léser les nerfs crâniens mais aussi le prive d'une vue ventrale du tronc cérébral qui aurait montré la naissance des nerfs crâniens III, V, VI, VII et VIII . Mais plus encore, en laissant ainsi cette partie du cerveau, il n'observe pas le mésencéphale, partie la plus haute du tronc cérébral (cf. note suivante à propos du tronc cérébral). Ainsi, l'absence de figure intermédiaire entre la huitième et la neuvième nous prive d'une vue supérieure de la totalité de la tente du cervelet mais aussi de l'incisure tentorielle traversée par le mésencéphale. Ceci donne l'impression que Vésale porte son intérêt, sans attendre, sur la dernière partie du système ventriculaire : le quatrième ventricule (voir aussi p. 635 note 404).
×Cf. p. 612 note 85. Ce que nous nommons de nos jours « moelle spinale ou moelle épinière » ne correspond donc pas à ce que Vésale décrit ici, à savoir le tronc cérébral, qui est pour lui une partie de la moelle spinale encore dans le crâne. Il ne distingue donc pas les trois parties du tronc (mésencéphale, métencéphale, myélencéphale), ce qui est étonnant, particulièrement concernant le métencéphale ou pont, autrefois nommé « protubérance annulaire », remarquable par sa proéminence antérieure. De cette structure ne restera qu'une image (figure 14, légende A) la montrant informe.
×La description de ces « deux parties » du quatrième ventricule pourrait correspondre à ses parties droite et gauche puisqu'il en décrit plus loin le sillon médian (légende I), mais sa description ultérieure (cf. légende E de la figure 11) laisse entendre qu'il s'agit là du plancher du quatrième ventricule et non de son toit (cérébelleux).
×Le trajet de ces sinus latéraux est en effet montré avec précision, et ce jusqu'au golfe jugulaire, terminaison mal visible sur une telle vue supérieure.
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