Livre VII
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EBranche de l’artère soporale [carotide interne] droite, perforant la dure-membrane sur le côté droit de la glande qui reçoit la pituite [hypophyse][162].
FBranche de l’artère soporale [carotide interne] gauche, perforant la dure-membrane du cerveau sur le côté gauche de la glande susdite[163].
GDeuxième paire[164] de nerfs crâniens.
HLa plus fine racine[165] de la troisième paire de nerfs crâniens.
ILa plus épaisse racine de la troisième paire de nerfs crâniens[166].
KQuatrième paire de nerfs crâniens[167], voisine de la plus épaisse racine de la troisième paire.
LLa plus petite racine[168] de la cinquième paire des nerfs crâniens, inconnue de tous les professeurs d’anatomie.
MCinquième paire de nerfs crâniens, ou la plus grande racine[169] de la cinquième paire.
NDébuts et ramifications de la sixième[170] paire de nerfs crâniens.
ODébuts et ramifications de la septième paire de nerfs crâniens.
Quinzième figure du septième livre.

[Illustration]

Index des caractères typographiques de la quinzième figure.

Par cette figure nous avons représenté la portion de la cavité crânienne revêtue de la dure-membrane cérébrale[171], qui se trouve au- dessus du milieu de l'os sphénoïde, avec les organes qui doivent être indiqués maintenant. Car il n'aurait pas été utile de dessiner toute la tête pour ces petites parties.

A,BPortions de nerfs optiques.
CArtère [carotide] du côté gauche, qui, perforant ici la dure-membrane, se distribue en partie dans la fine membrane du cerveau, en partie[172] dans le ventricule droit du cerveau.
DArtère [carotide] du côté droit.
EIci le bassin qui reçoit la pituite du cerveau descendant du troisième ventricule pend en avant.
FForamen à travers lequel la terminaison du bassin construit en forme d’entonnoir gagne la glande qui reçoit la pituite[173].
G,GPortions de la deuxième paire[174] de nerfs crâniens.
×Erreur de latéralisation : il s'agit de l'artère et du côté gauche. Voir aussi p. 632 note 352.
×Erreur de latéralisation : il s'agit de l'artère et du côté droit.
×Nerf oculomoteur (III).
×Dans l'Epitome, op. cit., éd. J. Vons et S. Velut, p. 135, note 202, la description littérale de ce nerf laisse entendre qu'il s'agit du nerf frontal issu de la première branche du nerf trijumeau (V1). Mais cette figure-ci évoque plutôt le nerf trochléaire (IV) car longeant l'incisure tentorielle.
×Tronc du nerf trijumeau (V), qui comporte trois racines intracrâniennes : ophtalmique (V1), maxillaire (V2), mandibulaire (V3).
×Dans l'Epitome, op. cit., p. 96, Vésale décrit cette quatrième paire comme se distribuant au palais (nerfs palatins issus du V2).
×Dans l'Epitome, op. cit., p. 96, Vésale décrit cette petite racine issue de la cinquième paire comme se distribuant aux muscles masticateurs, ce qui la ferait correspondre à la branche motrice (Vm) du nerf trijumeau. Mais le trajet de ce nerf évoque plutôt celui du nerf abducens (VI) qui innerve le muscle droit latéral de l'oeil.
×Le trajet de ce nerf évoque celui des nerfs facial (VII) et cocléovestibulaire (VIIIc+VIIIv), ce que Vésale décrit du moins pour sa « plus épaisse racine allant à l'organe de l'ouie » dans l'Epitome.
×Probablement le nerf vague (X), d'où naît le nerf laryngé inférieur (autrefois dit récurrent) qui passe sous l'artère sous-clavière droite. Le septième nerf correspondrait alors au nerf accessoire (XI), qui puise une de ses racines dans le X, comme Vésale le note également dans l'Epitome, op. cit., p. 135, note 205.
×Sur cette petite mais étonnante image on note la coupe de la dure-mère montrant son épaisseur, comme isolée de la base du crâne qui, elle, est devinée seulement par les reliefs qu'elle présente. Le toit des deux sinus caverneux traversé par la carotide interne et le III est montré mais non décrit. À l'évidence Vésale insiste par cette image sur la circulation de la pituite telle qu'il la conçoit, certes à tort puisque la selle turcique elle-même ne communique pas avec le 3ème ventricule (cf. aussi p. 641 note 497).
×On est surpris de bien voir la bifurcation de la carotide interne alors qu'il décrit deux branches artérielles dont la destinée reste mystérieuse (fine membrane et ventricule).
×Ce « foramen » est l'orifice dural du diaphragme de la selle turcique. Pour l'explication de cette légende, cf. p. 640 note 486.
×Nerfs oculomoteurs (III).