Paraphrasis
[sans numérotation]

C’est pourquoi je te demande d’accepter de défendre ce prélude à mes études avec un front enjoué et serein contre ces grincheux, et de regarder posément comment je m’y suis montré, en attendant que je produise des ouvrages plus grands et plus dignes de ton excellent enseignement.

Adieu, fleuron des lettres ; puisses-tu avoir une vie longue et heureuse au service de notre très auguste empereur Charles, dont le monde chrétien ne peut se passer dans les temps présents. Bruxelles, cal. fév. An 1537.[2]

Joost Welsens de la Haye[3]

Les doctes écrits nous sont utiles, alors qu’autrefois on s’est contenté des barbares,
voilà l’enseignement tiré d’une cohorte d’Arabes poussiéreuse.
Parmi eux brille Rhazès, l’inventeur de remèdes topiques,
qui les dépasse tous en utilité.
Mais parce qu’il est lu dans une mauvaise traduction avec ses compatriotes,
il déplaît. Plus tard on l’appréciera davantage.
Et c’est à toi, Vésale, que nous pourrons à juste titre attribuer cela ;
l’honneur t’en revient sans aucun doute. Va, je te suis.

×Voir Introduction.
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