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En dépit des progrès des traitements médicaux dans la prise en charge des patients atteints de maladies inflammatoires chroniques de l’intestin (MICI), un traitement chirurgical est nécessaire chez plus de 60% des patients atteints de maladie de Crohn (MC) et près de 30% des malades atteints de rectocolite hémorragique (RCH). Si la laparoscopie a rapidement démontré sa supériorité sur la chirurgie par voie ouverte dans le cancer du colon ou la diverticulose sigmoïdienne, elle a été plus longtemps questionnée pour la prise en charge des MICI. A ce jour, cependant, de nombreuses études ont démontré la bénéfice de cette voie d’abord mini-invasive par rapport à la voie ouverte, tant dans la prise en charge de la MC que de la RCH, permettant une amélioration des résultats à court terme (diminution de la morbidité, de la durée de prise du transit et de la durée d’hospitalisation) et à long terme (diminution du risque d’occlusion sur brise et d’éventration postopératoires). Des résultats récents ont même suggéré une diminution du risque de trouble de la fertilité après anastomose iléo-anale laparoscopique par rapport à la voie ouverte. Actuellement dans les centres experts, les risques ajustés de conversion et de morbidité grave après résection colorectales pour MICI sont faibles, de l’ordre de 8% et de 6% respectivement. En 2015, la voie d’abord laparoscopique doit donc être la voie d’abord de référence pour la prise en charge chirurgicale de l’ensemble des MICI.
Commentateur : Antoine BROUQUET (Kremlin-Bicêtre)
Nouveautés techniques dans la chirurgie du cancer colorectal : Coelio, Robot, Single port, TEM
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L’innovation technique est un axe majeur de progrès en chirurgie et en particulier en chirurgie colorectale. Ainsi, la laparoscopie a maintenant remplacé la laparotomie en tant que voie d’aborde référence, pour la grande majorité des pathologies. En effet cette voie d’abord mini-invasive a fait la preuve de sa supériorité par rapport à la chirurgie ouverte puisque de multiples essais randomisés ont démontré qu’elle était associée non seulement à une accélération de la reprise du transit postopératoire et à une diminution de la durée d’hospitalisation, mais aussi à une diminution du taux de complications postopératoires pour les pathologies bénigne mais aussi pour les pathologies malignes. Cette démonstration de l’amélioration des suites opératoire par la chirurgie mini-invasive a poussé les chirurgiens colorectaux à tenter de diminuer encore le caractère invasif des interventions. La laparoscopie à trocart unique a ainsi été proposée puisqu’elle permettrait de diminuer la longueur d’incision cutanée par rapport à la laparoscopie conventionnelle, Cette technique est toujours en cours d’évaluation. La microchirurgie transanale endoscopique (TEM) est elle aussi de plus en plus utilisée. Elle a permis une amélioration des résultats et un élargissement des indications des techniques transanales d’ablation de tumeurs du rectum. Certains auteurs ont même proposé de réaliser des résections digestives par les voies naturelles (transgastrique, transanal, ou transvaginal), mais peu de series ont été publiées à ce jour. Enfin, le robot chirurgical a été proposé avec l’idée d’améliorer la précision et la faisabilité des interventions laparoscopiques, mais aucun bénéfice pour le patient de cette technique n’a été formellement démontré à ce jour.