Séance du mercredi 27 avril 2011

MASTER 2 DE SCIENCES CHIRURGICALES
15h00-17h00 - Les Cordeliers
Modératrice : Sabine Sarnacki

 

 

Prise en charge des fistules artério veineuses gynécologiques.

BAZOT M (Paris) Présenté par Emile DARAÏ

 

Catheterisme sélectif des trompes et infertilité

ROUANET JP (Montpellier) Présenté par Jacques CHIRAS
Texte intégral : E-Mémoires de l'ANC, 2012, vol. 11 (1), 006-012

Résumé
La trompe de Fallope « proximale » comprend les portions interstitielles et isthmiques ; l’hysterosalpingographie reste en 2011 la technique d’imagerie considérée comme la plus performante pour apprécier la perméabilité tubaire dans le cadre d’un bilan d’infertilité.
De nombreuses causes peuvent induire une obstruction proximale organique ou fonctionnelle : spasme, boue tubaire, polype, salpingite nodulaire, endométriose, tuberculose…
La première publication concernant l’idée de désobstruction utéro-tubaire par les voies naturelles date du milieu du dix-neuvième siècle bien et la première salpingographie sélective sous guidage fluoroscopique a été décrite en 1977 par l’auteur ; les premières images ont publiées dans le traité de radiodiagnostic de H. Fischgold en 1979. Cette technique va ensuite s’améliorer grâce aux progrès de la qualité du matériel de radiologie vasculaire. Depuis 1985, sous l'impulsion de radiologues américains, en particulier de A. Thurmond, elle connaît un net regain d'intérêt en raison de sa simplicité et des résultats favorables obtenus en ambulatoire.
Vu sa simplicité et son innocuité, le cathétérisme tubaire (salpingographie ou recanalisation) devrait être tenté avant toute autre thérapeutique médicochirurgicale.

 

Applications des systèmes de navigation et des robots guidés par l'image en Urologie : Passé, Présent, Futur

MOZER P (Paris) Présenté par François RICHARD

Résumé
L’informatique est considérée par les économistes comme étant la troisième révolution industrielle. Son impact a été notable en médecine tout d’abord dans le développement des méthodes radiologiques modernes. La spécificité de la chirurgie a conduit a développement plus lent mais aujourd’hui en voie d’accélération de dispositifs de guidage et de robots. Initialement développés dans le domaine de la neurochirurgie, les systèmes de guidage informatiques et robotiques se développent actuellement en urologie. En effet, cette spécialité médico-chirurgicale fait fréquemment appel à des interventions percutanées qui peuvent bénéficier des développements de ces types de dispositifs.
Ainsi, la première résection de prostate trans-uréthrale robotisée a été réalisée il y a maintenant 30 ans à Londres (GB) à l’aide d’un système développé par Brian Davies. La difficulté de mise en œuvre de ce robot n’a pas permis son développement en routine clinique. En 1996, la première ponction rénale percutanée a été réalisée à Baltimore (USA) avec un dispositif développé par Dan Stoianovici. L’absence d’indications fréquentes de ponction rénale n’a pas permis de passer du stade de prototype à celui d’outil de production.
Le développement exponentiel depuis le début des années 2000 du robot téléopéréDaVinci (Intuitive, Inc.) pour réaliser essentiellement une intervention, la prostatectomie radicale,a conduit les urologues a s’intéresser au développement de nouveaux dispositifs à la fois dans le domaine des systèmes de navigation mais aussi de robots dédiés à la réalisation de ponctions qu’elles soient des reins mais aussi de la prostate.
Ainsi, actuellement des études cliniques sont en cours pour estimer le service médical rendu de système de navigation pour la ponction du rein. Des nouveaux robots guidés par l’image et capables de réaliser l’introduction d’une aiguille avec mesure du retour de force sont développés. Des systèmes de fusion de fusion d’images IRM et échographiques permettent de réaliser un échantillonnage biopsique de la prostate avec une précision de l’ordre du millimètre. De même, des robots entièrement compatibles IRM permettent de placer des grains de curiethérapie à l’intérieur de la prostate avec une précision millimétrique.
Si l’indication d’une intervention reste bien sûr la chose la plus importante dans la prise en charge des patients, le développement de ces nouvelles technologies va modifier les traitements pouvant être mis en œuvre. Il convient donc pour les chirurgiens et les radiologues de collaborer de façon active pour permettre l’émergence de traitements basés sur ces nouvelles technologies.

 

Traitement des séquelles sexuelles de la prostatectomie totale par injections intracaverneuses de médicaments vaso-actifs.

VIRAG R (Paris)