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Pour essayer de répondre à cette question, une étude généalogique portant sur 691 familles ayant un ou plusieurs cas de cancer de prostate (CaP) a été réalisée dans trois centres urologiques français : Nancy, Brest et Paris-St Louis. Une femme appartenant à une famille où il existe deux CaP ou plus a un risque multiplié par 2,3 de développer un cancer du sein par rapport à une femme appartenant à une famille où il n’y a qu’un seul cas. Cette étude révèle par ailleurs que ce risque est multiplié par 5,5 si le diagnostic de CaP chez cet apparenté a été fait avant l’âge de 55 ans. Les mères d’hommes atteints de CaP avant 55 ans ont 30 fois plus de cancer du sein que celles dont le fils a développé un CaP après 75 ans. L’ensemble de ces données suggère fortement que, dans les familles où il existe des CaP à la fois nombreux et précoces, le risque pour les femmes d’avoir un cancer du sein est très élevé. Connaissons-nous les mécanismes génétiques expliquant le rapprochement de ces deux cancers ? Des mutations ont été mises en évidence au niveau de BRCA1 et de BRCA2 chez les hommes atteints de CaP appartenant à des familles de cancers du sein. En revanche, des liaisons aux gènes de prédisposition du CaP familial récemment localisés (HCP1, PCaP, HPCX, CAPB et HPC20), n’ont pas encore été mis en évidence chez les femmes atteintes de cancer du sein et appartenant à des familles de CaP. Y-a-t-il aujourd’hui des implications pratiques ? Aucun test génétique n’est encore envisageable pour les femmes appartenant à de telles familles mais un dépistage clinique du cancer du sein est légitime chez ces femmes, avec d’autant plus de soin que les CaP de cette famille sont nombreux et de développement précoce.
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Le traitement chirurgical de l’HBP représente plus de 65.000 interventions par an en France. Les interventions de référence sont la résection endoscopique et l’adénomectomie chirurgicale en cas d’HBP de gros volume. Les résultats fonctionnels sont excellents, ce qui justifie leur usage encore majoritaire malgré leur ancienneté. Les complications graves sont rares mais le risque hémorragique et la nécessité du port d’une sonde vésicale pendant plusieurs jours en post opératoire persistent. Ceci a conduit à proposer l’utilisation du laser du fait de ses propriétés hémostatiques. Deux lasers de longueurs d’onde distinctes existent. La photovaporisation laser Greenlight combine destruction par vaporisation et coagulation simultanée. Les résultats fonctionnels à court terme sont comparables à la RTU, les complications hémorragiques moindres et les durées de sondage et d’hospitalisation sont inférieures. Le traitement en ambulatoire est devenu une réalité et peut représenter 30 à 50% des patients traités. Enfin, les patients sous antiagrégants ou anticoagulants bénéficient d’une prise en charge et de soins post opératoires simplifiés. Les résultats à moyen et long terme manquent encore. Le traitement par laser holmium (HOLEP) réalise une énucléation des lobes par voie endoscopique. Cette technique est plus difficile à acquérir et présente des résultats fonctionnels comparables à la RTUP ou l’adénomectomie. Les suites opératoires sont simplifiées par la qualité de l’hémostase. Elle est moins utilisée en France que la photovaporisation, mais a d’avantage de recul du fait de son ancienneté. Malgré quelques inconvénients tels que le surcoût du matériel, un temps opératoire plus long et la difficulté d’apprentissage de nouvelles techniques, le laser occupe une place croissante dans le traitement de l’HBP