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Communications de VINCHON M
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La chirurgie des malformations crânio-faciales de l’enfant est née en France dans les années 1960-70. Paul Tessier, chirurgien plasticien, a le premier conçu que ces malformations graves et complexes mettant en cause à la fois l’étage crânio-cérébral et l’étage orbito-facial ne pouvaient être traitées que par la collaboration des neuro-chirurgiens et des chirurgiens réparateurs, de façon simultanée, au cours d’interventions communes. Cette nouvelle technique chirurgicale est l’une des premières à être multidisciplinaire. Il en a démontré l’avantage par des résultats avant lui impensables, en a codifié les principes et la plupart des interventions actuellement réalisées en routine par les équipes spécialisées. Daniel Marchac, chirurgien plasticien formé à son contact, a largement contribué à la mise en œuvre de ces techniques chez l’enfant, les a étendues et systématisées pour la prise en charge des crânio-sténoses. Ce sont eux qui ont fait cette chirurgie réparatrice des malformations crânio-faciales de l’enfant : chirurgie qui grâce à quelques équipes hautement spécialisées, se pratique désormais dans le monde entier. Les techniques de chirurgie des crânio-facio-sténoses (Apert, Crouzon) des hypertélorismes, des fentes crânio-faciales rares, au fil des années et des confrontations lors des congrès spécialisés, sont maintenant bien codifiées. Récemment, l’apport des techniques de distraction des cals osseux, empruntées au principe de d’Illizarov et appliquées au squelette crânio-maxillo-facial a encore permis de fanchir une étape thérapeutique essentielle. Nous exposons l’histoire passionnate de cette chirurgie à travers une expérience de plus de vingt ans de prise en charge de plus de 600 cas de telles malformations
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Objectif : Evaluer la faisabilité et les avantages d’une chirurgie aortique coelio-assistée pour anévrisme de l’aorte infra-rénale ou pour artérite aorto-iliaque. Méthode : de février 2001 à avril 2002, 32 reconstructions aortiques ont été effectuées. Une incision sus ou paraombilicale était réalisée autorisant le passage de la main non dominante par l’intermédiaire d’un trocart. Deux autres trocarts étaient placés, le pneumopéritoine était créé ,ce qui permettait une dissection de l’aorte. Dans un deuxième temps, nous avons réalisé une suture aorto-greffe conventionnelle (à ciel ouvert) sous héparinothérapie. Résultats : deux patients sont décédés (6,2%). Nous avons analysé le temps opératoire (178 min : de 120 à 290), le temps de clampage (36 min:de 15 à 60), le temps de pneumopéritoine (28 min : de 20 à 30) la longueur de l’incision (7,8 cm : de 7 à 12), la durée de séjour aux soins intensifs (1,5 jour : de 1 à 10), la reprise du transit et de l’alimentation (2,8 jours : de 1 à 9), la durée d’hospitalisation (6,8 jours : de 4 à 15). Nous avons réalisé 2 conversions en chirurgie conventionnelle: pour plaie aortique et anévrisme iliaque. Les complications précoces rencontrées étaient une éviscération, un hématome de paroi, une infection urinaire, un embol de plaques athéromateuses au niveau d’un orteil, un délirirum tremens. Comme complications tardives, nous avons observé une hydronéphrose et deux éventrations. Conclusion : La chirurgie laparoscopique de l’aorte semble réalisable. Elle permet d’améliorer le confort postopératoire du patient (moins de douleur), d’accélérer la reprise du transit et de l’alimentation. Elle présente, en revanche, les mêmes risques de complications que la chirurgie conventionnelle.
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