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Communications de ROUX C
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Notre expérience à propos de 2560 cas colligés dans le service de chirurgie pédiatrique du CHU de Yopougon (Abidjan-Côte d'Ivoire) L'objectif de cette étude rétrospective de 2560 observations de patients reçus en urgence pour divers traumatismes liés aux accidents de la voie publique sur une période de 10 ans, entre 1991 et 2001, était d'analyser les facteurs épidémiologiques, d'identifier les principales lésions rencontrées ainsi que leurs conséquences et de dégager des mesures de prévention des accidents de la voie publique. Du 1er janvier 1991 au 1er janvier 2001, nous avons analysé 1456 dossiers de consultation externe et 1104 dossiers d'hospitalisation. Les paramètres étudiés ont été les suivants : le sexe et l'âge des patients, les circonstances de l'accident et la nature des moyens de locomotion en cause ; les lésions observées et leurs séquelles après un suivi variant de 10 jours à 7 ans. Les résultats obtenus ont montré qu'au plan épidémiologique, l'âge moyen des patients était de 9 ans 58 jours avec une prédominance masculine dans 58 % des cas. La grande majorité des victimes (82%) étaient des piétons percutés le plus souvent par un véhicule. Les principales lésions observées ont été les fractures de membres (48 %) suivies des traumatismes crâniens (25.46 %), des contusions diverses et des délabrements. A côté des séquelles fréquentes (inégalités de longueur ou déviation axiale des membres, cicatrices chéloïdes), figurent les handicaps moteurs en rapport avec les amputations qui ont représenté 11 % de l'ensemble des séquelles de ces accidents. Par ailleurs, le nombre peu élevé de décès est certainement sous-estimé du fait de l'acheminement direct des corps à la morgue et de la non prise en compte des décès survenus en réanimation ou en neurochirurgie. En conclusion : étant donné l'importance des accidents de la voie publique, l'ampleur des lésions et leurs conséquences, les auteurs préconisent : - l'intensification des campagnes de sensibilisation ; - l'intégration de notions de sécurité routière dans les programmes d'enseignement scolaire, - l'aménagement de passages piétons en agglomération,- la sensibilisation des parents, - la création d'aires de jeux réservées aux enfants, - des actions de contrôle et de répression efficaces.
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Notre équipe a fait une synthèse de toutes les approches thérapeutiques, en fonction de nos conditions techniques et sociales. Les premiers résultats, jugés satisfaisants selon des critères quelque peu subjectifs pour une série de 510 pieds-bots, nous ont amenés à faire l'évaluation de 100 nouveaux dossiers selon les grilles à score les plus utilisées. Il s'agit d'une étude rétrospective, sur 20 années, de 33 patients porteurs de 610 pieds- bots varus équins congénitaux. Cinq cent dix de 1980 à 1990, et 100 de 1991 à 2000. Tous les patients ont été pris en charge selon le protocole d'Abidjan et, de 1991 à 2000, par les méthodes de Seringe et de Magone de façon comparative pour les mêmes patients. Le tableau clinique est dominé par les formes fixées ; ce qui donne une orientation de notre attitude qui est volontiers chirurgicale même si elle est encadrée par le traitement orthopédique. Nous avons relevé 72 et 79 % de bons résultats, 9 et 10 % de mauvais résultats selon les grilles de Seringe et Magone à l'analyse des 100 pieds bots pris en charge entre 1991 et 2000. La différence entre les résultats appréciés selon les deux méthodes n'étant pas statistiquement significative (à 5% pour un écart réduit à 1.1 <1.96) nous pouvons conclure que notre protocole est satisfaisant.
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