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Etude prospective et comparative entre la voie d’abord postérieure minimale invasive et la voie postérieure standard dans les prothèses totales de hanche Prospective and comparative study of minimally invasive posterior
approach versus standard posterior approach in total hip replacement.
Les études prospectives et comparatives analysant les voies d’abord mini-invasives pour arthroplastie totale de hanche sont encore rares. Nous avons recherché l’intérêt d’une voie postérieure minimale par rapport à une voie postéro-externe « standard » dans les résultats cliniques précoces. C’est une étude prospective, continue et comparative incluant 116 arthroplasties (110 patients) répartis en deux groupes d’effectif égal et comparables en pré-opératoire. Nous avons exclu les troubles architecturaux majeurs et les arthroplasties de reprise. Les deux voies ont été réalisées en décubitus latéral avec une instrumentation classique et le même type d’implant. Nous avons étudié la durée opératoire, les transfusions sanguines, la douleur post-opératoire et le positionnement des implants. Le saignement opératoire a été calculé selon une méthode validée. Les résultats cliniques fonctionnels ont été évalués (HHS et Womac) à 6 semaines, 3 et 6 mois. Le seuil de significativité retenu était p<0.05. La longueur moyenne de l’incision était de 8,5cm contre 15,1cm. Les pertes globulaires moyennes calculées étaient significativement plus faibles dans le groupe mini-voie (p=0.027) ainsi que la douleur post-opératoire confirmée par une moindre consommation d’antalgiques morphiniques (p=0.006). Les autres paramètres opératoires et le positionnement des implants étaient comparables. Aucune complication majeure n’a été relevée dans le groupe minivoie. Dans l’autre groupe, une parésie du SPE, deux luxations et deux fractures sur prothèse lors de chute ont été observées. L’index de Womac était meilleur après mini-abord à 6 semaines et 3 mois (p<0.05), le score HHS était meilleur à 6 semaines seulement. A long terme, les résultats fonctionnels étaient comparables.
Prospective and comparative study of minimally invasive posterior
approach versus standard posterior approach in total hip replacement.
Introduction: Minimally posterior approach in total hip replacement (THR) is topical. We studied its interest with regard to standard postero-lateral approach. Material and Method: It was a prospective, comparative and continuous study. Major architectural disorders and revision arthroplasty were excluded. One hundred and sixteen total hip replacements (110 patients) were included, divided into two groups of equal size. We performed the two approaches with standard instruments. The same implants were used. Duration of operative procedure, haemoglobin level, and haematocrit at day 1 and 5, transfusion volume, postoperative pain and implant positioning were noted. Average operative blood loss was calculated by mean of haematocrit rate and transfusion. Clinical status was evaluated by Harris hip score (HHS) and WOMAC Osteoarthritis Index preoperatively and postoperatively (6 weeks, 3 and 6 months). A p<0.05 was considered significant. Results: Preoperative data were comparable with respect to age, sex, body mass index, diagnosis and preoperative functional scores. ASA score was lower in the mini-incision group (p=0.04). Average incision length was 8,5 cm versus 15,1 cm. Average calculated total blood loss was lower in mini-posterior approach (p=0.027) as was postoperative pain, confirmed by less morphine use (p = 0.006). WOMAC Osteoarthritis Index was significantly better in miniposterior approach at 6 weeks, 3 and 6 months (respectively p=0.005, p=0.02 and p=0.01) and HHS at 6 weeks (p<0.05). Later, functional results and pain became comparable. Other postoperative data (transfusion rate, duration of hospitalisation and implant positioning) were comparable. We observed no major complication in the mini-posterior approach group but one peroneal palsy, 2 dislocations and 2 periprosthetic fractures, secondary to falls, in the other group. Discussion and Conclusion: Blood loss and postoperative pain are less in mini-posterior approach. It allows an earlier and a faster recovery. This approach needs no specific instrumentation, no orthopaedic table and no fluoroscopy. It allows a satisfying and reproducible implant positioning. The complication rate is similar. Early clinical results are better but become comparable after 6 weeks. The mini-posterior approach is a reliable and reproducible approach. It requires a learning period. Conversion into standard postero-lateral approach is possible if necessary.
L’évolution moderne des arthroplasties d’épaule : de la cupule simple aux prothèses inversées
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L’arthroplastie prothétique d’épaule n’arrive qu’au troisième rang des remplacements articulaires, bien après la hanche et le genou. Si son développement reste attaché au nom de Charles Neer (NYC, USA) qui a été l’un des premiers à avoir recours à la prothèse pour traiter les fractures de l’humérus proximal (ou séquelles), il existe au moins 4 raisons de penser que la France a trouvé « son » arthroplastie dans cette articulation : - Le point de départ : c’est à Jules Pean que revient le mérite d’avoir réalisé la première arthroplastie d’épaule à Paris en 1892, chez un homme de 37 ans qui présentait une tuberculose destructrice. - Les évolutions : La génération des prothèses anatomiques issue du concept de Neer a été supplantée par des implants multi modulaires issues des travaux de Gilles Walch et Pascal Boileau dans les années 90. Le point faible restant l’implant glénoïdien avec un taux de descellement radiographique proche de 90% à 10 ans, ces mêmes auteurs ont dessinés une gamme de glènes en polyéthylène cimentée et ont défini les limites de la prothèse totale d’épaule anatomique. - L’innovation : Paul Grammont (Dijon, France), a apporté une solution biomécanique géniale en cas d’incompétence de la coiffe des rotateurs. La prothèse inversée d’épaule tend aujourd’hui à devenir l’implant le plus utilisé de par le monde. - L’avenir : la planification préopératoire et l’assistance à la chirurgie sont des axes de recherche auxquels sont attachés Gilles Walch et Pascal Boileau. Certains matériaux tels le Pyrocarbone pourraient s’avérer une solution d’avenir pour échapper au problème du descellement glénoïdien non résolu.